Sans aucun doute affirme t – on dans les milieux politiques et parlementaires. Le Dr Oumar Mariko, Secrétaire Général de la SADI, député élu à Kolondièba et activiste notoire, tueur de démocratie depuis le 22 mars 2012, aurait pris la clé des Champs.
Aux dernières nouvelles, il a atterri au Maroc. Si pour certains, il s’y est rendu pour des soins dont personne n’avait connaissance d’aucun mal l’obligeant à partir de Bamako à une période aussi cruciale à la fois pour lui-même mais aussi pour ces affidés, d’autres en revanche soutiennent, que Mariko n’a absolument rien, qu’il a tout simplement pris la clé des champs se sachant dans le viseur du juge.
Interpellé quelques jours après l’attentat dont a été victime le Président de la République, dans ses bureaux de la Présidence de la République, les limiers de la Gendarmerie ne pouvaient pas ne pas s’intéresser à l’obscur politique qu’Oumar Mariko. Fragile au sein du Parlement malien où, il ne bénéficie d’aune sympathie en raison des actes qu’il n’a cessé de poser depuis le 22 mars contre la démocratie, le retour de l’ordre constitutionnel et les coups bas à l’endroit des membres de sa propre famille parlementaire, le patron des savants coups de canifs savait, qu’il n’aurait aucune chance dès lors qu’il serait question de la levée de son immunité. Du vite fait pour que le juge puisse le recevoir et pourquoi pas, l’inculper pour ce qu’il a vite fait de démentir sur les antennes de RFI. Mais, ses propres agissements sur le terrain ont vite fait de le rattraper.
Dire aujourd’hui qu’il est malade, mon œil, personne n’a jamais été aussi bien portant au Mali depuis cette soirée du 22 mars que lui. Il a juste fui le pays et le glaive de la justice qui pend sur sa tête de démon. Le temps de remettre les idées parce que, où qu’il aille, un mandat du Mali en collaboration avec la CEDEAO, l’UA et la Communauté internationale le rattrapera et le ramènera à la maison.
Moins de soixante douze heures après le forfait de ses ouailles, Oumar Mariko avait eu le toupet de soutenir au micro de Radio France Internationale, qu’il n’avait rien à voir avec la tentative d’assassinat du chef de l’Etat. Ridicule assertion et absolument malhonnête lorsqu’on sait, que la veille, c’est-à-dire dans la nuit de dimanche à lundi, les animateurs de sa radio appelaient les bamakois à sortir massivement pour la convention ou la marche qui devrait déloger, selon leur propre terme, le Président Dioncounda Traoré du palais de Koulouba.
Pourquoi, se sachant en phase avec la dernière résolution de la CEDEAO- CNRDRE, il n’avait pas pris sur lui, la responsabilité de dissuader ses animateurs sur la campagne qu’ils ont animé toute cette soirée ? Mieux, travaillant de commun accord avec le COPAM, s’était –il oui ou non, désolidarisé des propos musclés de Hamadoun Amion Guindo, propos selon lesquels, Dioncounda Traoré sera déloger de gré ou de force ? Et pourtant, c’est bien cette tentative de délogement par force, alors que le président de la république Travaillait en qualité de Président par Intérim et qu’à la date de la tentative d’assassinat, on ne pouvait parler de Transition.
La malédiction du président ATT s’est – il abattu sur sa tête ? En tout cas, la situation de ce dernier est beaucoup plus luisant que le sien, ATT est parti mais lui Mariko a fui. Ainsi va la vie.