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Ahmed Djiri Soukouna, Président du District III de Football ; Que les dirigeants mettent le Mali au dessus de toutes considérations personnelles pour que notrefootball puisse sortir de l’ornière
Publié le samedi 20 janvier 2018  |  L'Espérance
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Espérance : Qui est Ahmed Djiri Soukouna ?

Ahmed DjiriSoukouna : je suis malien et père de famille de 5 enfants et une femme, opérateur économique de son Etat, amoureux du sport en général et du football en particulier.



ESP : Qu’avez-vous apporté comme innovation dans la gestion du football au niveau du district 3 ?

ADS : Avant que nous venions aux affaires en tant que Président, on était déjà premier vice-président de l’ancien bureau donc c’est pour vous dire que nous savions déjà ce qui était à l’intérieur, comment ça se passait, avec quel moyen ça se passait, et quel était la philosophie d’alors. Aujourd’hui on sait où mettre les pieds. En venant, nous avons décidé d’apporter des innovations.

Nous avons décidé de diminuer de 20% les frais de participation pour permettre aux clubs de venir jouer plus facilement ; revoir la composition du bureau et nous avions décidé avec les partenaires de bonnes volontés de rénover les infrastructures existantes.

Nous nous engageons à accompagner les clubs de la commune 3 afin qu’ils soient plus compétitifs.

ESP : Quels sont vos objectifs dans les prochaines années à venir ?

ADS : Dans les années à venir, c’est de faire en sorte qu’aujourd’hui nous ayons un espace footballistique au niveau du district 3, qui fasse que les clubs puissent évoluer dans un espace juridique, institutionnel, mais aussi un espace où la logistique est là où les conditions minimales sont réunies pour que les clubs puissent jouer.

Nous avions un programme de formation, dans lequel est inclu les états généraux du foot-ball en commune 3. Dans notre commune, nous avions eu des références telles que Salif Keita, Bourama Traore et autres.

En termes de formation, nous allons faire la promotion des centres de formations, les aider à pouvoir s’épanouir et les soutenir pour qu’ils puissent être une pépinière de talent.

ESP : Après avoir organisé votre première compétition, quels sont vos impressions ?

ADS : tout est bien passé, le championnat est fini et notre champion, c’est l’AS Racine de l’ex Base Aerienne. Vu les résultats obtenus, nous allons former davantage les arbitres et aussi équiper les journalistes pour qu’ils puissent mieux nous accompagner.

ESP : Le Conor a été mis en place qu’avez-vous à dire à vos collègues dirigeants pour que le Mali sorte enfin de cette crise ?

ADS : C’est une question pertinente, moi je dirais à tous les dirigeants, à tous les acteurs, aux footballeurs, aux entraineurs, aux encadreurs et à tout le monde sportif de finalement mettre le Mali au dessus de toutes considérations personnelles. Il est temps aujourd’hui que le Mali sorte de l’otage de ses enfants. Le terme n’est pas de moi, c’est des dirigeants de la FIFA, il est temps que chacun donne du sien.

ESP : Qu’avez-vous à dire au public sportifs malien ?

ADS : Au public sportif malien, je dirais d’abord le fair-play. Cela est universel, il faut que les gens sachent qu’en jouant au football que c’est le sport qui gagne. Il est temps qu’on fasse l’union sacrée derrière notre foot ball. Et je souhaite vivement une bonne et heureuse année à tous.



Entretien réalisé par Bréhima Traoré

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