Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Gendarmerie nationale : Les déserteurs dénoncent la hiérarchie
Publié le lundi 22 janvier 2018  |  L’Indicateur Renouveau
Comment


Trente-six gendarmes déployés dans le Centre du pays ont été arrêtés cette semaine pour désertion, a-t-on appris vendredi de sources sécuritaire et militaire.

Cet incident est survenu alors que le gouvernement a annoncé la semaine dernière le lancement imminent d’une “vaste opération” de sécurisation dans le Centre du pays, où les groupes jihadistes ont été particulièrement actifs ces derniers mois.



“Trente-six gendarmes d’une unité d’élite qui ont déserté leurs postes mardi au centre du Mali pour regagner le Sud ont été interpellés le lendemain à 9 km de Bamako et mis aux arrêts dans différents endroits de la capitale”, a déclaré à l’AFP une source militaire malienne.

Ces 36 gendarmes appartenaient à “la Force d’action rapide de la gendarmerie malienne, en poste dans la localité de N’Goma-Coura”, a précisé à l’AFP une source de sécurité. Ils ont déserté en “refusant d’exécuter les ordres reçus”, selon cette source.

L’un des gendarmes arrêtés a justifié la désertion par des promesses non tenues de la hiérarchie. En récompense de “notre bravoure, on nous avait promis une dispense d’examen pour obtenir le certificat interarmes” (CIA), a-t-il dit à l’AFP sous le couvert de l’anonymat, estimant ce diplôme militaire nécessaire pour monter en grade.

“Non seulement, on ne nous a pas donné la promotion mais on nous a dit de partir lundi dernier (15 janvier) à Sokolo où il y a les jihadistes. Les 36 ont dit ‘non’ et ont pris la direction de Bamako, surtout qu’on n’avait pas assez d’équipements et de médicaments”, a-t-il ajouté.

Les déserteurs étaient “lourdement armés” à leur arrivée à Baguinéda, près de Bamako, a affirmé un élu local, sans autre précision.

Avec AFP

Commentaires