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Une semaine en Afrique ! Egypte : Le président égyptien Sissi candidat à sa propre succession
Publié le lundi 22 janvier 2018  |  La Dépêche
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En Egypte, le résident Abdel Fattah al-Sissi a annoncé vendredi 19 janvier son intention de briguer un second mandat, lors de l'élection présidentielle prévue en mars 2018. Le premier tour de la présidentielle est déjà connu, il aura lieu du 26 au 28 mars. Quant au deuxième tour elle pourra se tenir du 24 au 26 avril 2018 si nécessaire.

Pour l’instant, l’actuel président Abdel Fattah al-Sissi au pouvoir depuis 2014 est pour le moment le seul dont la candidature se précise. Il pourrait donc l’emporter sans grande surprise.

Tchad : la maire de N’Djamena suspendue pour « mauvaise gestion »

Selon l’hebdomadaire panafricain jeune africain : la maire de la capitale tchadienne, Mariam Djimet Ibet, et deux de ses adjoints ont été suspendus par le gouvernement en raison de soupçons de malversations et de détournement de fonds, a-t-on appris jeudi auprès de la mairie de N'Djamena.

Mariam Djimet Ibet et ses adjoints « ont été suspendus pour mauvaise gestion », explique une source proche de la mairie de N’Djamena, confirmant une information reçue d’un employé de la mairie.

Selon la même source, « depuis quelques mois, la masse salariale de la mairie a augmenté de 100 millions de francs » CFA, environ 150 000 euros.

Sénégal : seize suspects inculpés et écroués après la tuerie en Casamance

Seize des 22 suspects arrêtés après le massacre de 14 personnes en Casamance, région du sud du Sénégal, ont été inculpés pour « assassinat et participation à un mouvement insurrectionnel » et écroués vendredi, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Vingt-deux suspects avaient été arrêtés le 14 janvier dans l’enquête sur le massacre le 6 janvier de 14 jeunes dans la forêt protégée de Bayotte, proche de Ziguinchor, principale ville de cette région agricole et touristique bordée au nord par la Gambie et au sud par la Guinée-Bissau.

« Sur les 22 personnes arrêtées, 16 ont été déférées ce matin » vendredi au parquet de Ziguinchor, a affirmé à l’AFP une source proche du dossier. Les 16 suspects déférés « ont tous été écroués. Les mêmes charges ont été retenues contre eux: association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel et détention d’armes sans autorisation », a ensuite indiqué cette source dans l’après-midi.

L’information a été confirmée par une autre source proche de l’enquête, précisant qu’un journaliste local figure parmi les 16 suspects écroués. Les six autres suspects ont été libérés sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux. Parmi les personnes arrêtées le 14 janvier figuraient plusieurs jeunes membres d’un comité villageois de surveillance des forêts, condamnés puis libérés en octobre à la suite d’un conflit avec des exploitants forestiers.

Les autorisations de coupe de bois suspendues

Le président Macky Sall a donné mercredi instruction « au gouvernement de suspendre jusqu’à nouvel ordre toutes les autorisations de coupe de bois et de procéder sans délai à la révision du Code forestier ».

Selon des experts et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC – rébellion), le massacre pourrait être lié à l’exploitation illicite du bois précieux en Casamance, région en proie à une rébellion indépendantiste depuis 1982, mais qui connaît une accalmie ces dernières années.

Le ministre en charge de l’Environnement, Mame Thierno Dieng, a néanmoins affirmé vendredi à la presse que les 14 personnes tuées le 6 janvier n’étaient pas des « exploitants forestiers et des coupeurs de bois », mais des « gens qui ramassaient du bois mort », pour le chauffage, une activité a priori sans conséquence pour la préservation de la forêt.

Coupes illégales

La suspension des autorisations de coupe prise mercredi est limitée « dans le temps et limitée dans l’espace », ne concernant que les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda qui forment la Casamance, a précisé le ministre.

Le militant écologiste et ancien ministre de l’Environnement Haïdar El Ali a de son côté salué « une décision importante » qui permettra notamment d’établir clairement que « les camions chargés de bois qui opèrent en Casamance le font dans l’illégalité ».

« 80 % des détenteurs de permis de coupe au Sénégal sont issus de deux régions, celles de Dakar et Diourbel (centre) », où il n’y a pas de forêt à exploiter, a-t-il indiqué vendredi à l’AFP. « Ce sont eux qui pillent la forêt de Casamance », a-t-il dit.

« J’espère que la justice va aller jusqu’au bout » dans cette affaire, a dit l’ancien ministre. « Récemment à Kolda, des défenseurs de l’environnement ont été mis en prison après que des exploitants forestiers, se disant malmenés, ont porté plainte contre eux en produisant des certificats médicaux de complaisance. C’est le monde à l’envers », a-t-il poursuivi.

Tunisie : Le pays « retombe dans ses travers autoritaires », selon International Crisis Group

Dans un rapport intitulé « Endiguer la dérive autoritaire en Tunisie », International Crisis Group pointe une « nostalgie du régime de Ben Ali » et un « manque de volonté politique » dans l'application de la Constitution de 2014.

La Tunisie vient de connaître le plus large mouvement de contestation à la politique du gouvernement depuis la révolution du 14 janvier 2011. Des manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays pour dénoncer la cherté de la vie, débouchant sur des affrontements quotidiens opposant policiers et protestataires. Près d’un millier de personnes ont été arrêtées.

Un climat délétère qui jette une lumière crue sur les faiblesses de la transition démocratique dans une Tunisie qui célèbre le septième anniversaire de la révolution qui a conduit à la chute de Ben Ali, le 14 janvier 2011. Source : Jeune Afrique

Rassemblés par Amadingué Sagara

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