Le pouvoir malien a son candidat pour la présidentielle, selon la presse locale #aBamako

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Le pouvoir malien a son candidat pour la présidentielle, selon la presse locale

Publié le mardi 30 avril 2013 | APA

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Candidat a la presidentielle malienne
Photo: Ibrahim Boubacar Keïta Ancien Premier ministre malien, ancien Président de l’Assemblée nationale, Président du Rassemblement pour le Mali (RPM)

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Conférence de presse sur les activités préparatoires des prochaines élections présidentielles

- 14/2/2013

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Présidentielles 2013

Bamako (Mali) - Le président par intérim Dioncounda Traoré et le capitaine Amadou Aya Sanogo, chef de l’ex-junte, à l’origine du coup d’Etat de mars 2012, soutiendront la candidature de l’ex-Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, à la présidentielle de juillet, affirment en chœur des quotidiens de la capitale malienne.

Sous le titre « Présidentielle de 2013 : la junte choisit IBK », Procès Verbal assure que le capitaine Sanogo a joué à la médiation entre le président intérimaire et le candidat IBK et que l’ex-junte militaire travaille « activement » à la victoire de l’ancien premier ministre.

Même constat chez Le Combat qui informe que Kati, siège de l’ex-junte, et le président intérimaire Traoré sont en train de prêter main forte à l’ancien Premier ministre et président du parti Rassemblement pour le Mali (RPM).

Par ailleurs, le journal Le Républicain évoque avec humour et dérision la création de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali) en vue d’un passage de flambeau avec la MISMA (Mission internationale de soutien au Mali).

Après ça, on ne sait pas à quelle sauce seront mangés Pierre Buyoya, le chef de la MISMA, et Siaka Touré, représentant de la communauté ouest-africaine au Mali, affirme le journal.

C’est que 12.200 casques bleus seront gardés par un millier de soldats français, et pas l’inverse », note le confrère.

Du côté du journal Les Echos, les colonnes sont ouvertes à Arboncana Maîga, secrétaire général adjoint du Collectif des ressortissants du Nord (COREN) qui en profite largement pour mettre en exergue le manque de représentativité du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).

De toutes façons, la communauté ouest-africaine, par la voix de son représentant Siaka Touré, a de nouveau opposé jeudi un « niet catégorique » au dialogue avec les groupes armés, conclut de son côté Info-Matin.

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