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Agriculture: Le Projet PAPAM arrive à son terme
Publié le mardi 23 janvier 2018  |  Le Républicain
5è
© aBamako.com par Androuicha
5è session du Comité d`Orientation et de Pilotage du PAPAM
Bamako, le 11 décembre 2014 à la DFM du ministère du développement rural. Le Comité d`Orientation et de Pilotage du Projet d`Accroissement de Productivité Agricole du Mali (PAPAM) s`est réuni dans le cadre de sa 5è session.
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Dans l’optique d’informer l’opinion nationale sur les réalisations du Projet d’Accroissement de la Productivité Agricole au Mali (PAPAM) dont les activités seront clôturées au mois de juillet 2018, les membres de l’équipe de coordination ont convié, le vendredi 19 janvier 2018, les medias à un point de presse.

C’était à la Direction des finances et matériels du ministère de l’Agriculture, sous la Présidence du Coordinateur du projet, Moussa Camara en compagnie de Philip René, Chargé de mission et de l’accompagnement au Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) ainsi que le chargé de suivi-évaluation du projet, Yacouba Tièman.

Dans son intervention, le coordinateur du PAPAM, Moussa Camara, a d’abord dégagé les raisons de cette rencontre avec les medias. Ensuite, il dira que ce qui est plus important pour eux est que l’Etat malien capitalise ce qui a été fait avec l’avis du FIDA et de la Banque Mondiale. Ainsi, il dira que l’un des problèmes du pays c’est que beaucoup de projets sont passés par ici, mais deux ou trois ans après on oublie tout. De même, il dira que ce qui a été fait de bon par l’Etat doit être aussi connu, valorisé et capitalisé et que c’est sur cette base qu’ils peuvent faire de bonnes projections. Pour le Chargé de mission et de l’accompagnement du FIDA, Philip Rémi, le PAPAM était une expérience intéressante, du fait que c’est un projet en partenariat. Il dira que c’est un projet de grande ampleur avec plusieurs intervenants.

Ainsi, il a fait savoir qu’ils ont fait une supervision sur le terrain et qu’ils ont été impressionnés par le retour des gens qui s’approprient les aménagements et qui sont actifs dans le développement, demandeurs et satisfaits de ce qu’ils ont pu recevoir. Par ailleurs, il a expliqué qu’ils sont dans une dynamique positive, mais que cela ne veut pas dire que tout est terminé. En ce sens, il a mis l’accent sur l’accompagnement de la population. La mise en place de ce projet a été signée en 2010, à travers la signature d’un accord entre l’Etat du Mali et des partenaires techniques et financiers (la Banque Mondiale, le FIDA, l’Union Européenne et le FEM).

Ainsi, le coût total du projet est évalué à 168,100 millions de dollars US et repartis comme suit : le Mali a décaissé 23,7 millions de dollars US, le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) a prêté : 42 millions de dollars US, la Banque Mondiale à travers (IDA) a prêté: 70 millions de dollars US et le FEM a fait un don : 6,2 millions de dollars US. L’objectif global du PAPAM est d’accroitre la productivité des petits producteurs et des producteurs en agrobusiness dans les systèmes et zones de productions cibles du projet. Et aussi, il vise à augmenter l’utilisation des pratiques de gestion durable des terres et des eaux dans les systèmes de production ciblée.

En plus du district de Bamako, le PAPAM intervient dans cinq régions administratives du Mali à savoir Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti. Ainsi, il revient de cette phase bilan des activités réalisées sur le terrain que le financement de la Banque Mondiale a permis la réalisation des grandes irrigations : l’aménagement et l’exploitation de 220 ha dans la zone Office du Niger, 500 ha en préparation dans la même zone et à la demande de la population des sous-projets (Niébé, riz et autres.

Par ailleurs, les activités financées par le FIDA ont permis la réalisation en ce qui concerne les petites irrigations, 2805 ha ont été aménagés et 104 périmètres maraîchers aménagés pour 6375 bénéficiaires dont 10 équipés de pompe solaires et 94 à exhaure manuel de l’eau. Par rapport à l’Adaptation de la Petite Agriculture au Changement Climatique (ASAP), dans 30 communes, 543 sur 600 Bio-digestaires ont été construits, 56 sur 58 pompes solaires et 63 sur 86 pompes manuelles ; le recensement général de l’Agriculture et autres réalisation etc.

OBD
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