Le président de l’Union des démocrates indépendants du Mali (Udi-Mali) est formel : on ne peut pas construire une nation forte sans l’engagement de tous ses fils. Face à ses militants le 27 avril 2013, à la Maison des jeunes de Bamako, à la 1re assemblée générale, il a rappelé les ambitions de sa formation politique pour une société émergente, fondée sur les principes démocratiques.
L’Union des démocrates indépendants du Mali est une nouvelle formation politique portée sur les fonts baptismaux par les jeunes. Ce mouvement, loin de rallonger l’échiquier politique malien, vise une société émergente fondée sur les principes démocratiques qui concordent avec les aspirations de liberté, d’égalité et de justice.
En empruntant cette voie, les initiateurs font le serment de construire un Mali de paix, en y instaurant la cohésion sociale.
Au moment où le peuple malien est victime d’une crise de confiance de la part des politiques dits du « Mouvement démocratique », il appartient à la nouvelle génération politique de combler les attentes de l’électorat, exposé à une paupérisation croissante qui s’illustre par une absence des services sociaux de base et des emplois stables.
S’agissant du projet relatif au développement, le président de l’Udi-Mali dira que les populations ambitionnent légitimement de vaincre leur état de pauvreté par une participation active et pérenne à la croissance de la richesse.
« Nous devons créer les conditions d’une relance des actions de développement à travers une responsabilisation des individus et des collectivités. Ce qui est assurément tributaire de la gestion transparente des ressources et d’une capitalisation des acquis », a souligné le président.
Et de préciser que le développement ne se décrète pas. Il procède l’emploi conjugué au génie créateur et de l’expertise technique. Pour ce faire, »nous devons en acquérir le réflexe, la mentalité et le culte », a dit M. Koné.
Il a invité la jeunesse à rester ferme, en taisant les différences pour faire triompher les valeurs séculaires d’estime et de respect mutuel. « Le Mali moderne est possible lorsque nous nous imposons des exigences de culture de la paix, de sécurité, de civisme et de démocrates à travers l’émergence des ressources humaines ».