Nul n’a le droit de s’approprier de l’histoire de Bougouni car la ville ne se limite pas seulement au canton de Banimonotié contrairement aux abus de langage dans les discours souvent prononcés par des officiels à l’adresse de la communauté du cercle. Il faut rappeler que presque le canton de Banimonotié est le plus petit parmi la soixantaine de cantons. « Un peuple sans histoire, est un monde sans âme », a-t-on-dit. Tout le monde ne peut pas se réclamer de détenteur de l’histoire du cercle de Bougouni. La frustration continuera à gagner au profit d’un clan. Car les discours officiels doivent y prendre compte les raisons qui constituent les facteurs de la cohésion, gage de tout développement. Il y a bien des sources inépuisables dans le cercle de Bougouni qui témoignent cette version. Il est très fréquent d’entendre dans les discours officiels des autorités, l’ascendance de canton de Banimonotié sur les autres cantons comme si (Bougouni), le cercle se limitait au canton de Banimonotié. Il y a un pacte de cohabitation signé entre des cantons depuis l’époque coloniale et tous les cantons étaient représentés auprès du chef lieu de Faraguaran délocalisé à Bougouni pour des raisons d’eau.