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Au Mali, former de jeunes Africains au maintien de la paix
Publié le mercredi 24 janvier 2018  |  Le monde.fr
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L’Ecole de maintien de la paix de Bamako ouvre un master pour former des cadres de la Cedeao dans la prévention des conflits sur le continent

Maintien de la paix et reconstruction de l’Etat post-conflit. Tel est l’intitulé du nouveau master créé par l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMP), à Bamako, au Mali. Ce cursus répond à un besoin de donner la formation nécessaire aux jeunes Africains pour participer aux opérations de soutien à la paix. Les cours, assurés par des instructeurs civils, militaires et des universitaires, ont débuté mi-janvier.

Selon les statistiques disponibles, sur les quinze opérations de maintien de la paix à travers le monde, huit se situent en Afrique. Dans ces missions, les effectifs en provenance du continent ne cessent d’augmenter. Dans la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), ils ont atteint un record, avec plus de 5 000 militaires, policiers et civils.

A Bamako, Abdramane Oumar Coulibaly, directeur adjoint du Centre d’analyse et de recherche de l’espace sahélo-saharien de l’EMP, chargé de la mise en œuvre de ce nouveau cursus, explique qu’il y a eu deux concours de circonstances : « Une volonté interne et une demande des auditeurs de mettre en place des formations diplômantes. »

L’Ecole de maintien de la paix (EMP), créée à Zambakro (Côte d’Ivoire) avant d’être délocalisée au Mali au plus fort de la crise ­politico-militaire ivoirienne, a institué ce nouveau cursus en partenariat avec l’Institut d’études politiques (IEP) de Grenoble et l’Ecole nationale d’administration publique (ENAP) du Canada.

Cette dernière accompagnera la mise en œuvre du registre maintien de la paix, « en participant à la construction du programme, des plans de cours », dit-on à l’EMP, ainsi qu’à la sélection des instructeurs qui viendront de l’Afrique centrale, de l’Ouest et de la France.
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