C’est autour d’un point de presse organisé ce dimanche 21 janvier dans la salle de réunion du siège d’“Irganda“ à Baco-Djicoroni que les premiers responsables de la Coalition pour la Commune de Bourem (CCB) ont dévoilé devant les hommes de média les grands axes de leurs activités au titre de l’année 2018.
Bourem dans la région de Gao est un des cercles les plus enclavés et les plus démunis du Mali. La Commune de Bourem est composée de 12 villages sédentaires dont le village de Baria, celui du père de la première Dame du Mali, Attaher Haïbala Maïga, et le village de Taoussa où devra être érigé le barrage de Taoussa et 9 fractions nomades avec une population de 35 019 habitants composés de Songhays, Peuls, Tamasheqs, Arabes, Sorkhos et Bellas.
Pour son président, Djibrilla Youssouf Maïga, la Coalition pour la commune de Bourem (CCB) est une association apolitique à but non lucratif créée à Bamako le 15 septembre 2001 par les filles et fils de la Commune pour contribuer au développement économique et social de la localité. Elle détient son récépissé depuis 2002. Elle est dirigée par un bureau de coordination de 19 membres au sein duquel tous les villages sont représentés avec 45 % de jeunes et 30 % de femmes.
Pour atteindre ses objectifs, selon son président, la CCB a élaboré et adopté un plan d’actions 2018-2020 assorti d’un plan d’activités 2018 articulés autour des points suivants : un point de presse de lancement de ses activités ; une mission à Bourem pour sceller un partenariat avec le Conseil communal et la société civile locale ; l’élaboration d’une monographie ; une Nuit de Bourem à Ségou afin de magnifier ce que les deux villes ont en commun et dans le but de rechercher un jumelage entre les deux communes ; une mission au Ghana pour mettre à contribution la diaspora dans l’exécution de son plan d’activités ; des visites de courtoisie à des personnalités de Bourem pour solliciter leur adhésion et participation à la mise en œuvre de son plan d’activités ; la participation à des rencontres de sensibilisation pour la paix, la réconciliation, le vivre ensemble et la prévention des conflits ; la recherche de partenaires pour la mise en œuvre de son plan ; l’organisation d’une soirée culturelle à Bamako pour mieux faire connaitre la culture de Bourem, etc.
Aussi, ajoutera-t-il, le plan d’activités 2018 est chiffré à près de 30 millions F CFA. Pour son financement, selon le président, la stratégie de mobilisation de ressources sera axée sur la vente des cartes de membres (2500 F CFA), le paiement des cotisations annuelles (6000 F CFA), les contributions volontaires des membres d’honneur, les personnes ressources, des points focaux, des associations des villages de la Commune, de la diaspora de Bourem, des sponsors et autres partenaires.
A propos du choix de logo de l’association, selon Alpha Maïga, membre de l’association, son logo est : la girafe (boura), les dattiers et le fort, un monument historique. Son slogan et sa vision est : “Demain commence aujourd’hui“.
La Nuit de Bourem à Ségou, selon le conférencier, s’explique par une histoire qui lie ces deux villes. En effet, le premier député élu de Ségou est un natif de Bourem, Attaher Maïga, père de l’actuelle première Dame du Mali Aminata Maïga, aussi l’équipe de football AS Boua se hissant aux huitièmes de finale de la Coupe du Mali l’année sur passé en réalité était composée pour, la plupart des joueurs natifs de Ségou.
La marraine de l’Association, l’honorable Aïssata Alassane Cissé dit Chato s’est dit très émue pour le choix de sa personne pour le parrainage des activités. Elle rassure l’association de son soutien total pour la réussite de ses activités.