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Des soldats d’élite britanniques à la frontière algéro-malienne pour la lutte contre le terrorisme
Publié le vendredi 26 janvier 2018  |  Infosept
Mali
© Autre presse par DR
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Selon des sources dignes de foi, Londres aurait décidé de déployer une unité des forces spéciales et un escadron d’hélicoptères Chinook à la frontière algéro-malienne.

Une décision qui intervient quelques semaines après que l’Italie a décidé de faire de même du côté du Niger. Après l’opération française Barkhane et l’annonce par les Italiens de l’envoi de contingents militaires, c’est au tour de Londres d’envoyer une unité des forces spéciales britanniques au Sahel, composée d’une centaine d’hommes. Selon nos sources, ces derniers seront appuyés par un escadron de trois hélicoptères Chinook (CH-47D Chinnok).

Ces puissants hélicoptères vont appuyer les troupes françaises engagées dans le cadre de l’opération Barkhane au nord du Mali. Un appui qui vient à point nommé, au moment où les forces françaises déplorent le manque d’hélicoptères de transports lourds indispensables pour manœuvrer dans le vaste Sahel. Construits par Boeing, ces hélicoptères ont la capacité de transporter 44 soldats ou une charge interne d’un peu plus de 8.000 kg et peuvent parcourir plus de 2.000 km à une vitesse de croisière de 241 km/h, selon opex360.com. Ce qui en fait de véritables outils logistiques pour les forces spéciales engagées à la frontière algérienne-malienne.

L’annonce de l’envoi de cette force a été faite par la Première ministre britannique, Theresa May, en marge du sommet franco-britannique qui s’est tenu le 18 janvier dernier à l’académie militaire de Sandhurst. Selon elle, cette opération s’inscrit dans le cadre d’une «opération de soutien aux forces françaises impliquées depuis plusieurs années dans une guerre contre les groupes terroristes opérant dans de vastes zones transformées en zones de non-droit, où règnent trafic, terreur et crime organisé».

Ces nouvelles troupes vont contribuer à la lutte contre les factions djihadistes qui constituent une sérieuse menace pour la sécurité et la stabilité des pays voisins.
Rappelons que récemment, l’Italie a également décidé de déployer 470 soldats au Niger, pays lui aussi frontalier de l’Algérie, à la demande de Niamey, afin de renforcer «le contrôle du territoire».
Rome envisage un premier contingent de moins de 200 hommes dès 2018, équipé de 130 véhicules et de deux avions. Ce contingent va aussi contribuer à «renforcer le contrôle du territoire» de ce pays par lequel transitent de nombreux migrants.

Ainsi, en plus de la Force G5 Sahel, cette région du Sahel jouxtant la frontière algérienne compte aujourd’hui des contingents français, américains et bientôt italiens et britanniques. Une situation qui dérange l’Algérie, qui se retrouve de plus en plus isolée sur l’échiquier sécuritaire régional et de plus en plus scruté par les satellites et les drones des puissances occidentales présentes au Mali et au Niger.
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