Selon nos confrères de RFI, à l’issue d’une réunion à laquelle a participé lundi le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly, le Conseil de sécurité de l’ONU a publié une déclaration qui souligne l’impatience des diplomates. Préparée par la France, elle menace explicitement le Mali de sanctions en cas de nouveau retard dans la mise en œuvre de l’accord de paix signé il y a deux ans et demi et depuis jamais appliqué.
Nos confrères ajoutent que “pour la toute première fois, les autorités maliennes font face à un ultimatum du Conseil de sécurité. Si Bamako échoue à faire appliquer son calendrier pour la mise en œuvre de l’accord de paix d’ici à la fin mars, les diplomates envisageront des sanctions”.
“Les parties maliennes ont pris des engagements récents importants, ce que nous saluons, a déclaré François Delattre, représentant français à l’ONU. Il faut maintenant traduire ces paroles en acte. Et à défaut, le Conseil devra prendre ses responsabilités, y compris en utilisant l’outil des sanctions tel qu’il est prévu par la résolution 2374”.