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L’enquêteur N° 018 du

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Présidentielle 2013 : ‘’Le gouvernement n’a pas encore fixé de date’’ dixit Diamounténé
Publié le mardi 30 avril 2013  |  L’enquêteur


© aBamako.com par as
ELECTION: Rencontre de la CENI, les partis politiques et la société civile
03/10/2012 . Bamako. Salle de conférence du Gouvernorat du District. Mamadou Diamoutani, President de la Commission Electorale Nationale Independante (CENI)


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En marge des travaux de l’atelier du NDI, nous avons fait réagir M. Mamadou Diamounténé, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur le calendrier électoral. Selon lui, le gouvernement n’a pas fixé une date officielle pour la tenue des joutes électorales 2013. Et mesure la portée de la mission qui lui est confiée.
L’Enquêteur : Quels sont les défis auxquels la CENI fait face dans le contexte de crise que connait le Mali pour mener à bien sa mission de supervision électorale ?
Président de la CENI : Dans un contexte particulier comme celui que nous connaissons, la supervision des élections n’est pas une petite affaire. Cela nécessite un certain professionnalisme, une concertation forte avec les autres acteurs en vue de leur implication. La supervision nécessite aussi des accords politiques qui, à côté de la loi électorale, permettent de tourner certaines pages.

L’Enquêteur : Malgré ces contraintes, le gouvernement tient à son calendrier du mois de juillet pour au moins, la tenue de la présidentielle. Votre structure étant un élément de mesure d’une élection juste, transparente et acceptée de tous, que pouvez-vous dire aux populations ?
Président de la CENI : Attention. Le président de la République par intérim a exprimé le vœu de voir l’élection présidentielle se tenir avant le 31 juillet 2013. De ce fait, toutes les structures impliquées dans la gestion des élections travaillent au respect, tant que faire se peut, de cette date. Le gouvernement n’a pas encore fixé de date.

L’Enquêteur : Le ministre en charge des élections, lui l’a fait en indiquant notamment la date du 7 juillet pour le premier tour des présidentielles.
Président de la CENI : Nous avons dit au niveau de la CENI, que cette date est difficilement tenable. Et cela, compte tenu de certains préalables que nous estimons essentiels.

L’Enquêteur : Fort de tout ce que vous venez d’évoquer quelle est la date indicative qui vous conviendrait ?
Président de la CENI : Le gouvernement est chargé de l’organisation matérielle des élections, il va réfléchir et trouver la date qu’il faut mais ceux qui parlent de la date du 7 juillet pour le premier tour des élections présidentielles, nous disons à ceux-là qu’elle est difficilement tenable.

L’Enquêteur : Et si le gouvernement confirmait en conseil des ministres la date du 7 juillet 2013 ?
Président de la CENI : Le gouvernement n’a pas encore fixé la date du 07 juillet.
L’Enquêteur : Et si tel était le cas, la CENI a-t- elle un plan B ?
Président de la CENI : Si le gouvernement réunit les conditions d’aller aux élections, la CENI sera là pour les superviser. Il revient au gouvernement de réunir les conditions d’organisation des élections et nous, nous allons superviser le processus.

L’Enquêteur : quand le président français dit qu’il sera intraitable par rapport aux élections au Mali. Cela vous impose-t-il davantage une obligation de résultats ?
Président de la CENI : Je ne suis pas le gouvernement, je suis une commission indépendante, je n’ai pas à commenter ce que dit le président de la république française.

L’Enquêteur : Par rapport au fonctionnement de la CENI, êtes-vous dans les conditions requises à l’effet d’une bonne supervision des élections?
Président de la CENI : Depuis un certain temps, on a tenu compte de nos doléances et je pense qu’actuellement nous travaillons à l’aise. On a des délégués à recruter et à former pour pouvoir les déployer le moment venu sur le terrain. A cela s’ajoute la gestion des observateurs nationaux et internationaux.

L’Enquêteur : Justement par rapport aux délégués, il est question de les choisir en fonction d’un certain niveau scolaire et universitaire ?
Président de la CENI : Je pense qu’il faut définir des conditions claires même s’il faut faire déplacer des délégués d’une commune à une autre, d’un cercle à un autre, il faut le faire. Le niveau du délégué est extrêmement important. Parce que le délégué de la CENI dans le bureau de vote doit être capable de rédiger un rapport et remplir correctement un tableau. Tout ceci, pour que les résultats qu’il va faire remonter au niveau de la CENI centrale soient fiables.

L’Enquêteur : Quel est le niveau que vous avez finalement retenu ?
Président de la CENI : Au moment venu, on verra au cas par cas. En tout cas on demandera à ce qu’il y ait un minimum de niveau.

L’Enquêteur : Le minimum de niveau, c’est quoi au juste ?
Président de la CENI : Il y a des localités où on peut exiger le baccalauréat, il y a des localités où on peut se contenter d’un niveau inférieur. Pourtant dans certaines localités on peut exiger plus que le bac, notamment dans les communes urbaines.

A.D.Vet A.B.D

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