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Développement de la filière maïs: Les acteurs en conclave pour une meilleure organisation du secteur
Publié le samedi 27 janvier 2018  |  Le Républicain
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© Autre presse par DR
Le maïs
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L’Interprofession de la Filière Maïs du Mali (IPROFIM-MALI) a tenu le jeudi 26 janvier 2018, à l’hôtel Olympe, une assemblée générale ordinaire. 45 délégués des trois familles professionnelles, venant des régions de production du maïs, et des présidents des coordinations régionales, participeront à ces travaux.

L’objectif global visé par cette assemblée est de délibérer sur toutes les questions relatives à la vie de l’interprofession. Ainsi, plusieurs points étaient à l’ordre du jour de ces travaux. Il s’agit entre de l’examen et l’adoption des rapports d’activités du conseil d’administration et du comité de surveillance, le programme d’activités 2018 et son budget, la situation financière de l’IPROFIM ainsi que la formulation de recommandations. Pour le représentant du Président de l’APCAM, Sanoussi Bouya Sylla, la filière maïs occupe une place de choix dans l’économie du pays et qu’elle joue un rôle essentiel dans l’atteinte de la sécurité alimentaire, nutritionnelle. Il souligné également qu’elle est une source de revenue des acteurs du monde paysan.

Selon lui, cette situation se traduit par un potentiel de production assez élevé, l’existence d’un marché potentiel dû à une forte demande du produit à l’intérieur comme à l’extérieur et l’existence des partenaires techniques et financiers prêts à accompagner la filière. « Malgré ce fort intérêt, la filière doit continuer son dynamisme pour surmonter les difficultés qui peuvent jalonner son parcours », a déclaré le représentant de l’APCAM. Dans son allocution, le Président l’IPROFIM, Bakary Doumbia, a fait savoir aux participants que leur présence à ces travaux témoigne leur volonté de gagner le pari de la sécurité alimentaire.

Ainsi, il dira que le Mali est un pays dont l’économie repose essentiellement sur le secteur agro-sylvo-pastoral, au sein duquel, la culture du maïs devient incontournable. « Le Maïs en raison de ses multiples usages notamment, la consommation humaine, animale, cosmétique, industrielle, est devenu un véritable enjeu économique dans le monde rural et un vecteur de réduction de la pauvreté dans les couches paysannes », a-t-il souligné. Tout en ajoutant que le maïs est une céréale extrêmement nutritive, digeste et très énergétique.

Au dire du Président, c’est pour ces raisons que les pouvoirs publics et les organisations sous régionales lui accorde une importance particulière. A l’en croire, pour atteindre la souveraineté alimentaire, il faudrait que les efforts développés par le gouvernement pour la mécanisation de l’agriculture tiennent compte de la spécificité de la culture de cette céréale. Plus loin, il a expliqué que le maïs est très productif et qu’il s’adapte parfaitement aux conditions climatiques du Mali, mais que son besoin en engrais est assez important.

Par ailleurs, il a rappelé que l’interprofession, en collaboration avec l’Etat, met en œuvre une politique de promotion de la filière maïs et qui est basée sur une meilleure organisation de la production, la conservation, la transformation, la commercialisation, le transport et la responsabilisation effectives des principaux acteurs.

Ousmane Baba Dramé
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