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Les raisons de la Suspension du maire de la CVI : Alou Coulibaly, maire élu sous les couleurs de l’URD en commune 6 du District de Bamako est suspendu de ses fonctions communales
Publié le samedi 27 janvier 2018  |  Ciwara Info
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La nouvelle est tombée en début de semaine. Elle fait état de l’exclusion pour trois mois d’Alou Coulibaly, Maire de la commune 6 de Bamako pour des raisons non dignes d’un officier d’état civil.

Depuis longtemps, M. Coulibaly faisait l’objet de soupçons au regard des actes peu orthodoxes auxquels il s’adonnait dans l’exercice de ses missions communales. Il faut rappeler que la majorité des élus communaux au Mali n’inspire pas confiance tant elles sont mêlées à des malversations de tout ordre.



L’image que donnent souvent certains maires au Mali fait croire à une gestion du patrimoine familial. Ils restent toujours mêlés à des affaires de malversation foncière de toute sorte. Le cas Alou Coulibaly n’est pas étranger à cela et par ricochet serait plein d’autres frasques non les moindres. En tout cas, le conseil communal au Mali dans toutes les communes doit faire l’objet d’audit.

Il y a un peu plus de deux mois que la suspension du maire Alou Coulibaly était envisagée suite à une plainte que l’ambassade de la France au Mali aurait déposée contre lui. La vraie raison de sa suspension pour 3 mois est l’élaboration d’un ordre de mission à l’extérieur au compte d’une dame qui ne serait pas de l’équipe de la mairie et qu’il aurait fait passer pour une de ses collaboratrices. Cette répondrait au nom de Rokiatou Touré mise sur la liste en qualité de conseillère communale, (fausse qualité) pour une mission en France

On lui reproche également d’avoir recruté 5 agents sans passer par le conseil communal. Toute chose, qui sans être en conformité avec la loi, laisse une image ternie de nos mairies et aussi de l’administration malienne assez déjà écorchée. Il lui serait encore reproché d’avoir vendu 234 permis d’occuper en faisant croire qu’il lui avait gratuitement offerts à certains bénéficiaires et ce montant s’élèverait à plus de 54 millions.

D’aucuns parlent aussi de dispense de taxes qu’il aurait donnée unilatéralement à certaines personnes (contribuables) sans passer par le conseil communal. D’autres disent qu’il lui serait imputable d’avoir donné l’autorisation à Moussa Sinko Coulibaly de faire le lancement de son activité sachant bien qu’il lui avait été refusé le stade du 26 Mars dans la même commune.

« Une décision courageuse à saluer pour l’assainissement de nos représentations locales. Souhaitons que tous les autres qui seraient visés par des comportements similaires soient sanctionnés sans état d’âme » a souhaité Mamadou Camara, ancien conseiller communal. Qu’en est-il des autres maires qui s’adonnent à des pratiques semblables ? Qui casse paye !

La question mérite d’être posée. Des supputations font croire que le tort de M. Coulibaly est seulement qu’il soit de l’opposition sinon que le fait d’autoriser Moussa Sinko Coulibaly à faire son meeting au terrain de foot de Magnambougou ne serait qu’une diversion alors même la procédure de suspension était en cours.

S. M D.

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