Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Région
Article
Région

Ménaka : un kamikaze à la ceinture explosive détruit
Publié le dimanche 28 janvier 2018  |  fama.ml
Libération
© aBamako.com par A S
Libération des localités de Douentza et Gossi.
Les localités de Douentza et Gossi ont été libérées les 14 et 15 janvier 2013 par les forces armées française et malienne.
Comment


Bamako, 28 jan 2018 (AFP) - Quatre soldats maliens ont été tués dimanche
lors d’une attaque contre leur base par un kamikaze dans le nord-est du Mali,
près de la frontière nigérienne, au lendemain d’une attaque qui avait fait 14
tués parmi les soldats, a annoncé l’armée.
"Un kamikaze terroriste a été détruit ce matin" (dimanche) à Ménaka alors
qu’il tentait "de se faire exploser aux abords du poste FAMa (Forces armées
maliennes) de la Garde nationale à Ménaka", selon un communiqué posté sur la
page Facebook de l’armée. "Malheureusement lors de cette opération, quatre
personnels FAMa ont trouvé la mort", ajoute le texte.
Un responsable militaire malien avait indiqué auparavant à l’AFP sous
couvert d’anonymat qu’il y avait plus d’un assaillant et attribué l’attaque à
des jihadistes. "Les terroristes ont tué quatre soldats à Ménaka, ils n’ont
pas réussi à prendre le camp militaire et nous sommes en contrôle de la
situation", avait-t-il assuré.
L’attaque avait été confirmée par un autre responsable militaire malien qui
avait expliqué que les assaillants étaient arrivés "à moto et dans des
véhicules" avant de tirer des roquettes contre le camp.
Des hélicoptères militaires français survolaient la zone dimanche matin,
ont indiqué ces sources.
Samedi, 14 soldats avaient été tués et 18 blessés lors de l’attaque par des
"terroristes" d’un camp militaire à Soumpi, à une centaine de kilomètres au
sud-ouest de Tombouctou, selon l’armée.
Le camp de Ménaka attaqué dimanche se trouve à quelque 700 km à l’est de
Tombouctou, dans une zone proche de la frontière du Niger où les groupes
rebelles jihadistes sont très actifs.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés
par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à
l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
En juin 2015, le gouvernement malien a signé un accord de paix avec des
coalitions de groupes armés non jihadistes, dont l’application accumule les
retards. Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des
forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques.
sd-jom/jhd/sd
Commentaires