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Lèpre: réduire la durée des traitements sans perdre en efficacité
Publié le dimanche 28 janvier 2018  |  RFI
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La 65e journée mondiale des lépreux se déroule ces 26, 27 et 28 janvier. Une édition comme chaque année, dédiée au dépistage afin de réduire les handicaps liés à une maladie que l’OMS prévoyait d’éradiquer au début des années 2000. Mais la lèpre reste un problème de santé publique avec une estimation de 200 000 nouveaux cas tous les ans notamment en Inde, Indonésie et au Brésil. Et elle reste endémique à Madagascar et en Côte d’Ivoire.
Selon les spécialistes, l’estimation de 200 000 nouveaux cas par an est en deçà de la réalité et il est urgent d’agir pour circonscire la maladie. La recherche a pourtant beaucoup progressé mais suivant les cas de lèpre, le seul traitement par polychimiothérapie peut durer entre 6 et 12 mois.

Réduire la durée du traitement

« On est capable maintenant de détecter très rapidement le bacille de la lèpre sur des prélèvements grâce aux techniques de biologie moléculaire ; on est capable de dire si le bacille va répondre au traitement ou non à l’aide de ces mêmes technologies ; et nous avons l’espoir de mettre en place un nouveau traitement qui agira plus rapidement que le traitement actuel », nous explique le professeur Stewart Cole, président de la commission médicale et scientifique de la Fondation Raoul Follereau et depuis peu, directeur général de l’Institut Pasteur à Paris.

« La Fondation Raoul Follereau a lancé au Mali un essai clinique : nous essayons un nouvel anti tuberculeux qui a une bonne activité contre le bacille de la lèpre pour voir si on peut réduire la durée du traitement », ajoute Stewart Cole. Un essai réalisé en partenariat avec le Cnam, Centre national de l’appui contre la maladie au Mali.

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