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Une Union sacrée de l’opposition autour d’un seul candidat: Les raisons d’un choix politiquement logique
Publié le lundi 29 janvier 2018  |  Infosept
Rassemblement
© aBamako.com par Momo
Rassemblement citoyen des partis politiques contre le terrorisme
Bamako, le 21 janvier 2017 les partis politiques de la majorité et de l`opposition ont ont organisé un rassemblement au monument de la paix pour soutenir les FAMAS
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La question d’une probable candidature unique au sein de l’opposition n’est plus un tabou. Tous les leaders de ce regroupement en parlent, parce qu’elle semble être la condition sine qua non pour réaliser sans grande difficulté l’alternance en 2018. De Tiébilé Dramé à Modibo Sidibé en passant par Soumaila Cissé, Amadou Thiam et Oumar Mariko, tous admettent aujourd’hui que, pour mettre toutes les chances du côté de l’Opposition afin de battre le candidat de la Majorité, quel qu’il soit, il faut aller à un large rassemblement des forces du changement. Et si l’Opposition s’unissait autour de son chef de file ? Voici les raisons d’un choix politiquement logique.

S’ils optaient pour la candidature unique, les leaders des partis politiques de l’Opposition sortiraient de la guerre de leadership et d’égos pour, enfin de compte, mettre en avant le Mali afin de le sortir de la crise multidimensionnelle dans laquelle il est plongé depuis 2012. La réalisation d’une telle initiative politique demande, non seulement un don de soi, mais aussi et surtout, beaucoup de compromis et de concessions. S’il est incontestable que tous les ténors de l’Opposition sont présidentiables, il n’en demeure pas moins qu’il faut choisir un et un seul pour ne pas disperser les voix.

Et pour cela, l’honorable Soumaila Cissé semble être le mieux indiqué pour être le porte étendard de l’opposition à la présidentielle de 2018 pour les raisons ci-après :
Première raison : Il est le chef de file de l’Opposition et cela à cause de la performance de son parti qui est l’URD, aux élections législatives de 2013. Pour avoir été le porte-parole de l’Opposition pendant cinq ans, il serait le mieux placer pour affronter le président sortant, surtout qu’il a été son challenger au second tour de l’élection présidentielle de 2013.

Deuxième raison : La forte implantation de son parti. L’URD est l’une des trois grandes formations politiques du Mali comme en atteste le nombre de députés et de conseillers communaux. Certains diront que l’élection Présidentielle est la rencontre d’un homme et son peuple, mais pour autant il faudrait que cet homme ait au sein du peuple des personnes pour porter ses messages dans les coins et recoins du vaste Mali. Les résultats des dernières élections communales ont levé un petit coin de voile sur la capacité de chaque parti à mobiliser. Soumaila Cissé étant le président du plus grand parti de l’opposition, le choix du candidat doit logiquement lui revenir.

Troisième raison : Son riche carnet d’adresses. Pour avoir été, de novembre 1993 à février 2000, ministre des Finances du Mali et, pendant dix ans président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), il est censé connaitre là où on trouve de l’argent pour booster l’économie. On dit de lui qu’il est notre « Alassane Ouattara ». Aujourd’hui, tous les observateurs de la scène politique et tous les partenaires du Mali s’accordent à dire que la solution de la crise n’est pas que militaire, elle doit aussi passer par le développement, la création des richesses avec comme finalité la création d’emplois pour les jeunes et l’amélioration des conditions de vie de tous les citoyens du nord au sud, d’est en ouest.

Quatrième raison : son expérience politique et sa performance aux deux élections présidentielles auxquelles il a participé. Deux fois au second tour, face d’abord à Amadou Toumani Touré en 2002 et ensuite à l’actuel Président IBK, en 2013. Pour certains citoyens, si IBK a lamentablement échoué, il vaut mieux essayer son challenger au second tour de la Présidentielle de 2013 qui est Soumaila Cissé. A cela il, faut ajouter sa profonde connaissance du Mali qu’il sillonne régulièrement.

Cinquième raison : sa notoriété sur la scène internationale. Pour avoir occupé le fauteuil de président de l’UEMOA, Soumaila Cissé semble côtoyer non seulement les présidents des Etats membres de l’Union, mais aussi et surtout les chefs des institutions financières à travers le monde. Le Mali, compte tenu de sa situation actuelle, aura besoin à sa tête d’un d’une personnalité déjà familière des fora et des cercles de décision au niveau international, voire mondial.

Youssouf Sissoko
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