Le Chérif de Nioro a finalement coupé cours aux rumeurs fabriquées de toutes pièces sur ses relations avec le président Ibrahim Boubacar Kéita qu’il d’ailleurs appelé affectueusement « mon fils ».
C’était lors de la visite que le chef de l’Etat lui avait rendu suite au deuil qui l’avait frappé par le décès de son épouse. Fustigeant les détracteurs d’IBK, le Cherif a laissé entendre que ceux qui dénoncent l’ingérence des chefs religieux dans la vie politique ne s’adressent en réalité qu’à lui.
« Je n’ai jamais caché mon soutien à IBK. Il n y a rien de condamnable pour un chef religieux de soutenir ouvertement et publiquement un homme politique. » Dit il, faisant d’ailleurs allusion aux disciples du Prophète Mohamed (PSL) après le décès de ce dernier.
Ces déclarations viennent mettre fin à des jubilations hystériques de certains responsables politiques qui en avaient fait un fond de commerce.