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l’enlisement au Mali
Publié le lundi 29 janvier 2018  |  RFI
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C’est l’enquête à la Une du Figaro ce matin. « Cinq ans après le début de l’opération Serval, la guerre continue de faire rage. Et les militaires français et les Casques bleus endiguent la menace terroriste, à défaut de la contrôler. (…) Les forces françaises et la communauté internationale s’enlisent dans un conflit sans fin. Serval et son prolongement à travers l’opération Barkhane n’ont pas résolu la question du djihadisme dans la région, constate encore Le Figaro, et la pression internationale n’a pas suffi à imposer la paix avec la mise en place d’une solution politique entre un Nord irrédentiste et un Sud incapable de reconstruire un État malgré l’aide des bailleurs de fonds. »

Il faut dire que « la partie est complexe, commente Le Figaro. La France se heurte au double jeu de l’Algérie. Partenaire dans la guerre contre le terrorisme, Alger offre aussi une base de repli aux djihadistes. La France a aussi commis des erreurs, pointe le journal. En premier lieu, celle d’avoir misé sans filets sur le président Ibrahim Boubacar Keïta. Paris donne le sentiment de soutenir son pouvoir corrompu et déliquescent, minant le soutien à la présence militaire française. L’argent coule à flots à Bamako, affirme encore Le Figaro, pendant que l’État a disparu dans le Nord et que le centre sombre dans le chaos. (…) Pour gagner cette guerre et alors que la France est engagée dans un effort de rationalisation de son outil militaire, Emmanuel Macron a mobilisé les pays du G5 Sahel et ses alliés européens. Mais au Mali, relève le journal, revient aussi l’éternelle question posée par tous les conflits. Comment gagner la paix ? Les exemples de l’Afghanistan et de l’Irak ont montré que la victoire des armes ne suffit pas, pointe Le Figaro. La menace persiste tant qu’un État légitime, fort et juste envers toutes les communautés n’est pas installé. Au Mali, le défi est immense. »

Sortir du « blabla »…

L’Afrique, toujours, cette fois dans Libération, avec cette double page sur le 30e sommet de l’Union Africaine qui s’est ouvert hier, dimanche, à Addis-Abeba.

« L’Afrique veut sortir du 'blabla', titre Libé. Jeudi, relève le journal, lors de la session d’ouverture en présence des ambassadeurs, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission avait déjà déclaré : 'Sans son indépendance, l’Afrique n’est rien. Avec son indépendance, elle peut être tout'. Hier dimanche, devant les chefs d’Etats, il a été plus précis encore, en mentionnant la fameuse 'réforme institutionnelle'. Celle qu’il défend au côté du président rwandais, Paul Kagame, devenu ce week-end, le président en exercice de l’Union africaine. » Une réforme basée sur l’indépendance économique : « L’une des mesures phares du plan de réformes, précise Libération, c’est en effet l’instauration d’une taxe de 0,2 % sur les importations de produits non africains dans chacun des pays membres, afin d’assurer, progressivement, l’autonomie financière de la structure. Car jusqu’à présent, l’UA est financée par… les bailleurs de fonds étrangers. »

Reste aussi à remédier à ce bla-bla, dont on accuse souvent l’Union africaine. Et « le duo Kagame-Faki annonce peut-être effectivement un changement de style à la tête de l’UA », estime Libération. Et le journal de s’interroger : « ces leaders plus actifs et parfois plus directs (au risque de froisser), réussiront-ils à faire bouger les choses et à répondre aux défis de l’Afrique ? En attendant, au cours de cette session de janvier, les Etats membres devraient lancer l’instauration d’une zone de libre-échange et la libéralisation du transport aérien. Un sommet également consacrée à la lutte contre la corruption, ce qui fera grincer quelques dents. »

Le personnel des maisons de retraite en grève

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