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La classe politique malienne s’inquiète de l’insécurité qui pèse sur la présidentielle
Publié le lundi 29 janvier 2018  |  dw.com
Rassemblement
© aBamako.com par Momo
Rassemblement citoyen des partis politiques contre le terrorisme
Bamako, le 21 janvier 2017 les partis politiques de la majorité et de l`opposition ont ont organisé un rassemblement au monument de la paix pour soutenir les FAMAS
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Au Mali, une vingtaine de militaires ont été tués ce week-end dans deux attaques contre des camps des forces armées et de sécurité. Cela s’est passé dimanche à Menaka et la veille samedi dans la localité de Soumpi.

C’est un week-end très politique qui vient de s’achever dans la capitale malienne. Pas moins d’une dizaine de partis avaient des activités publiques et la question des élections figurait en bonne place à l’ordre du jour des différentes rencontres. Une classe politique déterminée à aller aux élections mais qui s’inquiète de la recrudescence des attaques terroristes. Attaques qui ont fait ces derniers jours, une cinquantaine de morts, civils et miliaires. "En principe, ça ne devrait pas pouvoir remettre en cause les élections au Mali parce que le terrorisme est une menace planétaire. Et je pense que les élections, c’est important pour que le peuple malien puisse se prononcer sur son avenir. Je pense qu’il faut corriger rapidement les différentes erreurs, peut être, qui ont été commises pour qu’un autre « Boni » ne soit pas. Et ça, je crois que c’est possible" selon Moussa Doumbia du Parti Alliance Pour le Mali, APM Maliko qui estime que "la menace est réelle, mais pas de nature à remettre en question la tenue des élections."

Travailler pour la tenue des élections

Malgré l’insécurité au nord et surtout au centre du pays, telle semble être l’option préférée par la plupart des formations politiques qui appellent le gouvernement à la mise en œuvre rapide du plan opérationnel de sécurisation des régions du centre annoncé, en début d’année. "A l’ADEMA, nous disons qu’il faut tout mettre en œuvre pour que ce soit possible. Que les élections se tiennent à date, notamment l’élection présidentielle. Si ce n’est pas le cas, alors, c’est le scénario catastrophe que personne ne devrait souhaiter pour notre pays" explique Tiémoko Sangaré, président de l’Alliance pour la Démocratie au Mali ADEMA PASJ.

Solidarité avec les victimes

Pour manifester sa solidarité avec les victimes des attentats, le président KEITA, s’est rendu samedi à Boni, là où, deux jours plus tôt, une mine avait fauché 26 civils maliens et burkinabè. L’occasion pour lui de réaffirmer sa farouche détermination à barrer la route à des terroristes "rendus fous", dit il, par la montée en puissance du G5 Sahel et la détermination des forces armées et de sécurité du Mali.
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