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La piraterie des œuvres littéraires et artistiques au Mali : Le bureau malien du droit d’auteur tire la sonnette d’alarme
Publié le mercredi 1 mai 2013  |  L’express de Bamako




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Le Bureau Malien du droit d’auteur (BUMDA) a organisé à son siège sis à Sogoniko, une conférence de Presse. Animée par M. Andogoly Guindo, directeur général de BUMDA, M’Baye Boubacar Diarra, producteur et le musicien Salif Keita, cette conférence avait pour thème «la piraterie des œuvres littéraires et artistiques au Mali».
Pour Andogoly Guindo, notre pays dispose d’une culture immense, l’une des plus riches en Afrique au sud du Sahara. Il dira que le secteur des arts et de la culture occupe plus d’1/3 de la population active malienne et contribue au PIB dans une proportion substantielle. Mais malheureusement il fera constater que ce secteur souffre à cause de la piraterie.
L’industrie créative de notre pays se trouve aujourd’hui menacée dans son existence par la piraterie qui prend chaque jour des formes nouvelles, de plus en plus complexes et difficiles à cerner, a-t-il fait remarquer. Il fera savoir que malgré l’existence du code pénal qui réprime en ses articles 249 et suivants la contrefaçon les auteurs de cet acte crapuleux continuent à le faire.
Pour cela il fera savoir qu’à partir de cet instant la lutte est engagée : «tolérance zéro à la piraterie des œuvres littéraires et artistiques au Mali». Pour l’orateur le Mali perd par an plus de 55 à 60 milliards de FCFA à cause de la piraterie, donc un manque à gagner pour l’Etat.
Les autres conférenciers ont tous reconnu que la piraterie doit être combattue avec la dernière énergie.
Pour Salif Keita la lutte contre la piraterie n’est qu’une question de volonté politique. «Si nos autorités décident de mener cette lutte, elles peuvent la gagner». Il a demandé à ce que tous les artistes se donnent la main et parlent d’une seule voix. Il a demandé à ce qu’ils se rencontrent pour décider de voter pour le candidat qui jurera de défendre leur cause.
Au cours de cette conférence la surprise a été le fait qu’un certain Fousseyni Traoré, ait l’idée de fabriquer une clé anti piratage, c’est-à-dire une clé sur laquelle des musiques pourront être stocké et qui ne pourra pas faire l’objet de contrefaçon.
Fousseyni SISSOKO

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