L’interprofession de la filière maïs du Mali (IPROFIM-Mali) a tenu, hier jeudi, sa deuxième assemblée générale ordinaire à l’hôtel Olympe de Bamako. Des travaux de cette rencontre, il ressort que notre pays a fait une production record de maïs en 2017 avec 3 millions de tonnes.
Cette session était présidée par le président de l’interprofession du Mali, Bakary DOUMBIA ; du représentant de l’APECAM Sanoussi Bouyé SYLLA et du président de l’Association des organisations professionnelles paysannes, l’honorable Tiassé COULIBALY, ainsi que plusieurs personnalités du monde rural de notre pays.
L’objectif global visé de cette assemblée était de délibérer sur toutes les questions relatives à la vie de l’interprofession.
De façon spécifique, cette session avait comme mandat d’examiner et d’approuver les rapports d’activités du conseil d’administration et du comité de surveillance.
Les participants à cette rencontre ont également examiné et approuvé le programme d’activités 2018 et du budget de la filière ainsi que l’état de la situation financière de ladite filière.
Dans son allocution d’ouverture, le président de l’IPROFIM-Mali a mis l’accent sur les multiples usages du maïs. Selon lui, la consommation humaine, animale, cosmétique, industrielle du maïs un véritable enjeu économique dans le monde rural et un vecteur de réduction de la pauvreté surtout pour le monde paysan.
M. DOUMBIA a également invité le gouvernement malien à tenir compte de la spécificité de la culture du maïs dans ses efforts développement de la mécanisation de l’agriculture.
« Le maïs est une céréale très productive s’adaptant parfaitement aux conditions climatiques du Mali, mais son besoin en engrais est assez important », a-t-il déclaré.
Dans son discours, il a indiqué que le Mali avait produit 3 millions de tonnes de maïs en 2017. Malgré cette production record, la filière, selon ses acteurs, reste confrontée à des difficultés liées à la mauvaise pluviométrie.
Face à cette situation, les acteurs invité le gouvernement à les aider à faire des forages dans les champs.
Pour sa part, le représentant de l’APCAM, Sanoussi Sylla, a exhorté les acteurs de la filière maïs à s’engager davantage dans la transformation au niveau national, tout en améliorant la consommation. Car, a-t-il conseillé, c’est la seule façon de lutter efficacement contre la pauvreté tout en favorisant ainsi la création d’emplois au profit de la couche juvénile.
Ainsi, il a assuré l’engagement de sa structure à soutenir les acteurs de la filière et à jouera sa partition pour l’essor continu de la filière. M. SYLLA n’a pas manqué de remercier tous les partenaires techniques et financiers.
Rappelons que l’interprofession de la filière maïs est une organisation de droit privé, fondée sur l’adhésion volontaire et libre et la parfaite union des acteurs en vue d’assurer la viabilité de la filière.
Elle met en œuvre, en collaboration avec l’État, une politique de promotion de la filière maïs basée sur une meilleure organisation de la production, la conservation, la transformation, la commercialisation, le transport et la responsabilité effective des principaux acteurs.