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Présidentielle 2018: Bittar propose un consensus autour d’un homme
Publié le lundi 29 janvier 2018  |  Info Matin
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© aBamako.com par Dia
Formation: 5ème Edition du Salon International de l`Emploi et de la Formation (SIEFOR)
Bamako, du 23 au 26 octobre 2013 . Sous le haut parrainage du ministre de l`emploi et de la Formation professionnelle,Mahamane BABY, la 5ème Edition du Salon International de l`Emploi et de la Formation (SIEFOR) a ouvert ses portes ce mercredi, au centre International de conference de Bamako (CICB). Photo: Jeamille Bittar, président du conseil Economique, social et culturel du Mali
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Se démarquant de l’Opposition et de la Majorité présidentielle, le Parti le Mouvement citoyen alternance pour le travail et la transparence (MC-ATT) a célébré, le samedi dernier, son premier anniversaire. À cette occasion son président, Jeamille BITTAR, a animé une conférence de presse pour partager sa vision sur la présidentielle de 2018.

Le 26 janvier 2017, le Parti MC-ATT a été créé sous la houlette de l’homme politique Jeamille BITTAR, l’un des proches de l’ancien Président Amadou Toumani TOURE qui est en exil à Dakar consécutivement au coup d’Etat de 2012. Pour cet anniversaire, du MC-ATT tenu dans la sobriété, au regard du contexte de deuil dans le pays, le président BITTAR a animé une conférence de presse.
Devant ses militants et cadres, il a indiqué que la commémoration de cette journée rappelle leur engagement de bâtir le Parti MC-ATT. Un an après sa création, le Parti s’implante progressivement dans le pays, a rassuré le leader politique. Certes, le MC-ATT est jeune, mais, reconnaît-il, ses responsables sont très avisés et ont une riche expérience puisée dans des domaines variés sur le terrain politique, institutionnel, administratif ou associatif.
« Le MC-ATT n’est donc pas né suivant un mouvement d’humeur. Il a assimilé et interprété un type de gouvernance politique appelant les citoyens et citoyennes de notre pays à mettre le Mali au centre des préoccupations nationales», a indiqué M. BITTAR. Ce cadre et ancien Président du Conseil économique, social et culturel du Mali confirme que la situation de notre pays résulte d’une mauvaise gestion de certains partenaires au développement. Leur mentor, Amadou Toumani TOURE, estime-t-il, a été trahi.
Interrogé sur la présidentielle de 2018 et une possible candidature de son Parti, le conférencier répond : « La vocation de toute formation politique est d’aller à la conquête du pouvoir ». Mais son parti n’est pas préoccupé par une candidature pour l’instant, a fait savoir le responsable politique.
M. BITTAR a en outre condamné la démesure dans les propos des leaders politiques et a affirmé que le MC-ATT ne s’inscrira pas dans une élection qui divisera davantage les Maliens. Selon lui, il faut mettre l’avenir du pays au centre des préoccupations.
« Depuis un an, certains hommes politiques n’ont d’autre agenda que la présidentielle de 2018. Au lieu de mettre le Mali au cœur de leurs préoccupations, ils pensent à ce scrutin. Maintenant que nous sommes à six mois de l’échéance, la haine et les critiques viscérales entre responsables ont repris de plus belle », a dénoncé M. BITTAR, appelant ses concitoyens à privilégier le débat politique, à travers des élections transparentes, crédibles et inclusives sur toute l’étendue du territoire national.
« En un an, nous avons travaillé à définir notre orientation politique. Nous nous sommes démarqués de la Majorité et de l’Opposition. Nous ne sommes dans aucun clanisme politique. Aujourd’hui, aucun de ces blocs politiques au Mali n’a la solution aux problèmes auxquels le pays est confronté», analyse-t-il. D’où sa suggestion de retrouvailles de tous les responsables politiques pour gérer la situation.
S’agissant de l’organisation matérielle de la présidentielle, pour l’heure, il affiche son optimisme et fait confiance à la volonté des autorités de tenir l’échéance à date. Selon lui, si tous les acteurs s’engageaient à fond, ce scrutin d’enjeux se tiendrait conformément à son chronogramme. À défaut, il propose un consensus politique pour désigner le Président de la république et un gouvernement pour éviter le piège de certains partenaires.
« Il y a des partenaires que tout le monde connaît qui travaillent pour la division des Maliens. Je ne pense pas qu’en nous divisant ils arriveront à leur faim. Je pense plutôt que leur intérêt devrait se trouver pas dans la quiétude au Mali », a-t-il assené.

Par Sikou BAH
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