Les ennemis de la paix étaient venus samedi dernier, en nombre et en matériel suffisant pour faire le maximum de morts parmi les forces de défense et de sécurité et éventuellement s’emparer du camp de Soumpi, situé à 45 km de la ville de Nianfunké. C’était sans compter avec la montée en puissance de l’armée nationale. Ce funeste dessein s’est transformé en un cauchemar pour les terroristes venus attaquer Soumpi vers 5 heures du matin.
Les ennemis du Mali ont été mis en déroute par l’armée malienne qui a vite dépêché des renforts pour détruire ces bandits armés. Le bilan côté Fama, selon plusieurs sources, serait de 14 victimes et, plusieurs dizaines de morts parmi les assaillants. Les avions de combat sont entrés en action pour le ratissage.
Cette attaque odieuse est intervenue le jour même du déplacement du Président IBK à Boni où 48 heures avant, l’explosion d’un engin contre un bus en provenance du Burkina Faso, le 25 janvier dernier près de la ville de Boni au Mali avait fait 26 victimes civiles, dont des femmes et des enfants.
Le Président de la République, pour ce déplacement, était accompagné par le ministre de la Défense et des anciens combattants, Tienan Coulibaly, le Chef d’Etat-Major Général des armées, le Général de brigade M’Bemba Moussa Keïta, le chef d’Etat-Major particulier, le Général de brigade Barou Daou, le Commandant de la Force conjointe du G5-Sahel, Général Didier Dackouo, le gouverneur de Mopti, Général Sidi Alassane Touré, Monsieur Moustapha Dicko, ressortissant et ancien député de Boni, actuellement Conseiller spécial du Président de la République et d’autres proches collaborateurs.