Le Groupe pour le soutien de l'islam et des musulmans (Jamaat Nusrat al-Islam wal-Muslimin) revendique les récentes attaques meurtrières contre les forces de défense et de sécurité du Mali. L’organisation qui regroupe plusieurs formations djihadistes (Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dans le Sahel, la katiba Macina et la katiba Al-Mourabitoune et Ansar Dine) et dirigée par le malien Iyad Ag Ghaly indique, sur « Al-Zallaqa », être le responsable des attaques sanglantes, les 27 et 28 janvier, contre les militaires dans le Centre et le Nord du Mali.
A Ménaka, le dimanche 28 janvier, 4 militaires maliens sont morts dans l’attaque du camp de la garde nationale. Un jour avant, le samedi 27, tôt le matin, les terroristes ont lancé une offensive contre un camp de l’armée malienne à Soumpi dans le cercle de Nianfunké.
Selon l’armée malienne, l’attaque contre Nianfunké a fait : 14 morts au sein des forces maliennes et 10 blessés, 17 morts du coté des assaillants et plusieurs blessés. Cette attaque est survenue 72 heures après l’explosion d’un véhicule transportant des forains en provenance du Burkina Faso à Boni, cercle de Douentza, et deux attaques simultanées contre l’armée malienne à Youwarou (région de Mopti) et à Goumancoura (région de Ségou).