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Tiébilé Dramé : "IBK aime le Mali, mais il n’est pas capable de le diriger"
Publié le mercredi 31 janvier 2018  |  confident
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse du PARENA
Le PARENA a animé une conférence de presse sur la mauvaise gouvernance le Samedi 10 Juin 2017.
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Le jeudi 25 janvier, le patron du parti Parena, Tiébilé Dramé était l'invité du débat politique animé par Kassim Traoré. Il a mis l'accent sur les maux dont souffre le Mali à cause de la mauvaise gestion du président IBK. Selon lui, IBK a prouvé à tous les Maliens et au monde entier qu’il n’est pas capable de gérer le Mali.





"Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita est un homme qui aime sans doute le Mali, mais il n’a pas la capacité managériale nécessaire pour satisfaire les Maliens", a-t-il insisté. Et d’ajouter : "Si les hommes et femmes qui entourent le président Ibrahim Boubacar Kéita ne lui disent pas qu’il a failli, c’est qu’ils ne sont pas sincères avec lui".

Pour le patron du parti du Bélier blanc, il faut impérativement un autre président pour la stabilité du Mali. Raison pour laquelle, dira-t-il, les partis membres de l’opposition feront front commun en choisissant un seul candidat.

Parlant des 500 millions de F CFA mis à la disposition du cabinet de l’opposition par an par l’Etat que le président IBK menace de suspendre, il a juré qu’IBK ne peut pas le faire. "Je le dit haut et fort. S'il se croit capable, il n'a qu'à essayer", a-t-il laissé entendre.

S’adressant au régime, il l’a invité à faire face à l'essentiel en unissant tous les Maliens de tous bords politiques pour faire face aux priorités en vue de sortir le pays du trou. Parmi lesquels il citera, entre autres, la crise du Nord, la situation des Maliens de l'extérieur, l'hivernage 2017 qui n'a pas été bon, le panier du ménagère, la crise du football, l'accès aux engrais de qualité, la surfacturation, la mauvaise gouvernance.

Sur le projet de la révision constitutionnelle, qu’il a qualifié d’échec, il a salué les personnes et associations ayant permis le non tenu de la révision constitutionnelle.

Drissa Kantao
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