Au Mali, au Niger, et même au Burkina Faso, les assaillants arrivent à tromper la vigilance des Forces de défense et de sécurité pour semer la mort dans leurs rangs.
Et leur mode opératoire ne semble pas trop varier. Ils arrivent très souvent sur des engins à deux ou quatre roues, surprennent les locataires des lieux par des tirs de roquettes pour semer la panique et provoquer la débandade.
Les occupants les plus chanceux s’en tirent à bon compte ou avec des blessures et les moins chanceux sont tués sur-le-champ, leurs moyens de locomotion incendiés ou emportés, de même que leurs armes et munitions.
Ce qui pose le problème de vigilance dans les postes de sécurité. Du coup, l’on se pose de nombreuses questions. Comment ces messagers de la mort arrivent-ils à toujours surprendre les Forces de défense et de sécurité à leur base ? La vigilance est-elle toujours de mise ?
Y a-t-il des moments de relâchement ? Les soldats manquent-ils de lunettes de vision nocturne ? Les assaillants ont-ils des complices au sein des Forces de défense et de sécurité ? Des miradors ont-ils été construits dans les différentes bases ?
Quelque chose ne semble pas tourner rond et il va falloir rechercher les failles dont se servent les assaillants pour surprendre les soldats.
Nous ne cesserons jamais de le dire, on ne dort pas sur le terrain d’un ennemi. La vigilance doit être de mise. Si les terroristes se vantent de ce décompte macabre au Mali, Burkinabé et Nigériens doivent ouvrir l’œil et le bon, car l’ennemi rôde.
Le soutien des civils aux Forces de défense et de sécurité (FDS) doit plus que jamais être quotidien. Que les civils ne pensent pas que la lutte contre les intégristes est seulement l’affaire des hommes de tenue.
On ne demande pas aux populations de prendre des armes mais de simplement donner l’information, signaler tout mouvement ou tout comportement suspect constaté ici et là. C’est ensemble que le combat doit être mené.