Mercredi 24 janvier 2018, le siège social d’Oxfam à l’ACI 2000 a abrité la présentation de son rapport annuel 2017, sous l’égide du directeur Pays Oxfam, M. Chals Wontewe, Yaya Touré, chargé de plaidoyer, et Fousseyni Diabaté, chargé de programmes à l’Oxfam. Cette année, l’intitulé dudit rapport est : «Partager la richesse avec celles et ceux qui la créent». Dans ce rapport de 28 pages, présenté aux hommes de médias et certains représentants des partenaires d’Oxfam à travers une projection diapositive, il est dit que, pour mettre un terme à la crise des inégalités, il est indispensable de construire l’économie autour des citoyens nés ordinaires et non des riches et des puissants.
Selon ledit rapport, le nombre de milliardaires a connu l’année dernière sa plus forte hausse dans l’histoire, avec un nouveau milliardaire tous les jours. Leurs richesses ont augmenté de 762 milliards de dollars en douze mois. Ce boom incroyable, explique le rapport d’Oxfam, équivaut à sept fois le montant qui permettrait de mettre fin à la pauvreté extrême dans le monde. 82% des richesses créées dans le monde l’année dernière ont bénéficié au 1% les plus riches, alors que la situation n’a pas évolué pour les 50% les plus pauvres.
Les travailleuses et travailleurs pauvres s’échinent sur des tâches dangereuses et mal rémunérées pour alimenter l’extrême richesse d’une minorité. Les femmes occupent les postes les plus difficiles tandis que la quasi-totalité des grandes fortunes sont entre les mains d’hommes. Les Etats doivent créer une société plus équitable en privilégiant la main-d’œuvre ordinaire et les petits producteurs et petites productrices de denrées alimentaires, et non les riches et les puissants.