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Soutien au maire indélicat: quand l’URD se discrédite
Publié le mercredi 31 janvier 2018  |  Info Matin
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© aBamako.com par Momo
Présentation des vœux de l’URD
Bamako. le 30 janvier 2018 Le Président du parti de l’URD Soumaïla Cissé a organisé une conférence de presse pour présenter ses vœux a la presse
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En décidant d’apporter son soutien au maire indélicat de la commune VI, qui s’est montré, à travers les faits à lui reprochés, peu soucieux de l’éthique et du principe de la bonne gouvernance, son parti, l’Union pour la république et la démocratie (URD) se ridiculise aux yeux du public. Elle qui s’est toujours fait passer comme le messie de la bonne gouvernance, avec ses dénonciations parfois calomnieuses contre le régime, est la première à crier aux scandales, dès qu’un de ses responsables est pris à défaut pour ses pratiques peu vertueuses.

Depuis l’annonce de sanctions de suspension contre un de ses élus, en occurrence, le maire de la CVI du district de Bamako, Alou COULIBALY, pour violations flagrantes des dispositions du Code des collectivités territoriales, l’URD, principal parti de l’opposition, dont le maire indélicat est membre, se montre intraitable. Et pourtant, les faits reprochés à son élu qui sont au nombre de trois sont irréfutables :

Il apparaît clairement que le premier responsable communal, sous le coup d’une sanction de suspension, a introduit dans le circuit un ordre de mission au nom d’une dame répondant au nom de Rokiatou TOURE et présentée comme conseillère communale à la mairie, mais qui en réalité n’en était pas une (faux et usage de faux).

Ensuite, il a été également constaté, qu’à plusieurs reprises, le Maire COULIBALY a donné des dispenses de payement de taxe, notamment la TDRL sans passer par son conseil communal, alors que même le conseil communal n’est pas habilité à donner des dispenses.
Quant au troisième motif, il est relatif au fait que le maire URD de la commune VI a procédé à des recrutements (des personnes apparentées à sa famille politique) sans délibération en Conseil communal et sans prise en compte dans le budget communal. À ces trois motifs se greffent d’autres accusations autant condamnables que les premiers, dont nous taisons volontiers dans ce papier.

Alors que son élu a été pris la main dans le sac, le Parti URD et son maire indélicat tentent de noyer le poisson dans l’eau en criant au règlement de compte politique. En effet, suite à l’annonce de sa suspension du maire COULIBALY, l’URD s’est fendu d’un communiqué qui tranche avec certaines que cette formation politique prétend défendre. « L’URD dénonce et condamne avec la dernière énergie cette décision honteuse, injuste, anti-démocratique à caractère purement politique », a indiqué un communiqué du parti en date du 25 janvier 2018.
Ces mots tranchent avec de nombreuses accusations de gaspillage des derniers publics dont l’URD fait fréquemment montre, quand il s’agit du régime en place.
En décidant ainsi de défendre les brebis galeuses, dans ses rangs, contre vents et marées, l’URD administre la preuve à l’opinion nationale qu’elle est loin d’être le parti qui incarne les valeurs démocratiques, de justice, de paix et aspirant à la bonne gouvernance, une fois aux affaires. Puis qu’en la matière, elle montre que les intérêts du parti passent avant ceux du pays.
Pour se faire bonne conscience, le parti prend le raccourci, en en dénonçant un règlement de compte politique. Allusion ainsi faite à une prétendue décision courageuse prise par l’édile qui a accordé le Stade municipal de Magnambougou au général déserteur, pardon démissionnaire de l’armée en pleine guerre, Moussa Sinko COULIBALY, pour le lancement de son Mouvement politique.

Par Abdoulaye OUATTARA
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