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Mali: un élu local enlevé par des hommes armés (famille et source sécuritaire)
Publié le jeudi 1 fevrier 2018  |  AFP
Baba
© Autre presse par DR
Baba Ould Cheikh
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Bamako, 31 jan 2018 (AFP) - Le maire d’une localité du nord du Mali porté
disparu depuis une dizaine de jours a été "enlevé par des hommes armés", ont
affirmé mercredi à l’AFP sa famille et des sources de sécurité.
Par ailleurs, le "Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans", principale
alliance jihadiste du Sahel, a revendiqué mardi deux attaques contre l’armée
malienne la semaine dernière, selon l’agence privée mauritanienne Al Akhbar.
Maire de Tarkint, dans la région de Gao, et ancien médiateur pour la
libération d’Européens enlevés par des groupes jihadistes, Baba Ould Cheikh "a
été enlevé entre le 21 et le 23 janvier par six hommes armés", a déclaré
mercredi à l’AFP un membre de sa famille, sans donner de détails.
"Il n’y a pas de doute sur son enlèvement. Ce n’est pas une simple
disparition. Soit le rapt a été effectué par des hommes avec qui l’oppose un
différend, soit ce sont des islamistes qui ont organisé le rapt", a expliqué à
l’AFP une source de sécurité.

Le nom de Baba Ould Cheikh avait été cité dans l’enquête sur l’atterrissage
dans la région de Gao, en novembre 2009, d’un Boeing 727 venant du Venezuela,
transportant de la cocaïne et d’autres produits illicites, selon l’Office des
Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Après avoir déchargé son
contenu, les trafiquants avaient incendié l’appareil.
Baba Ould Cheikh avait été arrêté par les forces de sécurité maliennes en
avril 2013 pour "trafic de cocaïne", puis libéré quelques mois après "faute de
preuves".
Toujours au Mali, le "Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans",
principale alliance jihadiste du Sahel, a revendiqué mardi deux attaques
contre l’armée malienne la semaine dernière, selon l’agence privée
mauritanienne Al Akhbar.
Il s’agit de l’attaque suicide ayant coûté la vie à quatre soldats maliens
dimanche à Menaka (nord-est) et de l’attaque la veille d’une base de l’armée à
Soumpi (centre) au cours de laquelle 14 militaires maliens avaient péri, selon
un bilan de l’armée malienne.
"Nous déplorons (la mort) de quatre combattants" pendant le deuxième
attaque, a indiqué le groupe jihadiste.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à
la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention
militaire internationale, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et
étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé
isoler définitivement les jihadistes.
sd-str/mrb/siu/jpc

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