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Mali: au moins deux militaires tués par l’explosion d’une mine
Publié le mercredi 31 janvier 2018  |  AFP
Libération
© aBamako.com par A S
Libération des localités de Douentza et Gossi.
Les localités de Douentza et Gossi ont été libérées les 14 et 15 janvier 2013 par les forces armées française et malienne.
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Bamako, - Au moins deux militaires maliens ont été tués mercredi dans la région de Gao (nord) lorsque leur véhicule a sauté sur une mine, ont indiqué des sources militaires maliennes.

"Une mission de l’armée a sauté sur une mine posée par les terroristes entre Tarkint et Bourem. Deux militaires ont été tués, selon un bilan provisoire. Il y a plusieurs blessés", a déclaré à l’AFP cette source, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.

Selon une autre source militaire, qui confirme l’information, "un renfort a quitté Bourem pour porter secours aux victimes et au reste de l’équipe". "Le véhicule qui a sauté sur la mine a été vraiment endommagé", a ajouté la même
source.

Au moins quatorze soldats maliens avaient été tués samedi dernier dans une attaque contre leur camp militaire à Soumpi (Tombouctou), également dans le
nord du Mali.

Cette attaque, tout comme l’attaque suicide ayant coûté la vie à quatre soldats maliens le lendemain à Menaka (nord-est), ont été revendiquées mardi par le "Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans", principale alliance jihadiste du Sahel.

La situation semble également se détériorer dans le centre du Mali, aux
confins du Burkina Faso et du Niger, zone dans laquelle se concentrent les
premières opérations de la force conjointe antijihadiste du G5 Sahel,
organisation régionale regroupant ces trois pays, la Mauritanie et le Tchad.

Le 24 janvier, 26 civils, dont six femmes et quatre enfants, ont péri dans
cette région dans l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule, parti de
Djibo, au Burkina Faso à destination de la foire hebdomadaire de Boni.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à
la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention
militaire internationale, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et
étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé
isoler définitivement les jihadistes.
sd/siu/jpc
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