Pour améliorer la sécurité à Gao, de nouvelles mesures ont été annoncées il y a deux semaines. Ainsi, dès le 1er février, on procédera au recensement de tous les véhicules en circulation dans la ville. Pour réussir cette opération, une grande campagne a déjà été lancée.
Selon de sources sécuritaires, dans la ville de Gao circulent chaque jour entre 3000 et 4000 voitures. L’immense majorité d’entre elles disposent de plaques d’immatriculation étrangères : togolaises, nigérianes, algériennes, libyennes… La ville ne possède donc d’aucun registre des véhicules, ni de leurs propriétaires.
A partir du 1er février, cette situation devrait donc changer. Une commission composée de membres des douanes, de la police, de la gendarmerie, des forces de sécurité, de la jeunesse et des groupes armés signataires des accords de paix de 2015, a pris cette décision.
L’Office national des transports sera chargé de relever les immatriculations et d’y associer le nom des propriétaires. Pour les véhicules sans plaques, c’est le numéro de châssis qui sera noté. Pour l’heure, il n’est absolument pas question d’interdire de circulation ces véhicules non immatriculés. Les motos seront aussi concernées.