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Le capitaine Sanogo au grade de Général avant l`amnistie ?
Publié le vendredi 27 avril 2012   |  L'Indépendant


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© AP par DR
Retour à l`ordre constitutionnel: Le CNDRE remet le pouvoir aux civils
Mercredi 6 avril 2012. Kati, Mali. Après d`intenses pressions de la part de la CEDEAO la junte militaire avec à sa tȇte le capitaine Amadou Haya Sanogo signe un accord pour un retour à l`orde constitutionnel.


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C'est ce qui se raconte dans certains milieux qui ne jurent désormais que par le CNRDRE. Après le retour à l'ordre constitutionnel, l'installation du président de la République par intérim, la nomination du Premier ministre de transition et celle de son équipe, beaucoup de citoyens également pensent que le capitaine Sanogo a tenu parole et, de ce fait, mériterait de monter en grade.

Et cela avant même le début des opérations qu'il est en train de préparer avec l'état-major pour libérer le nord Mali. Mais problème : qui va lui décerner ce grade quand on sait que le président de la République par intérim est déjà sous le coup des critiques de la classe politique depuis la nomination des membres du gouvernement " ne comportant pas de représentants de partis politiques ". Sinon il se raconte que le capitaine est, aux yeux de ceux qui veulent sa montée en grade, plus méritant que la plupart de la soixantaine de généraux qui peuplent notre armée.

Des avions de chasse et des chars transformés en ferrailles et vendus aux Indiens
C'est la dernière nouvelle qui défraie la chronique dans les salons feutrés de Bamako. Il semble que des chars et avions de chasse (les fameux Mig russes) qui n'avaient que de petits problèmes mécaniques au moment des événements de 1991 ont été laissés sans réparation. Et cela durant des années. Si cette rumeur se confirme, c'est dire que plusieurs personnalités ont participé à " la vente du Mali ". Vont-elles répondre de cela aujourd'hui. Ce n'est pas exclu, le temps de l'impunité comme sous ATT est révolu.

Koulouba : Quand le Palais est devenu un véritable far-West

Depuis le coup d'Etat du 22 mars dernier, le Palais de Koulouba est devenu un véritable far-West où c'est la loi de la jungle. En effet, devenus maître abord par la force des choses, les hommes armés du capitaine Amadou Haya Sanogo se comportent comme des gangsters. Le symbole du pouvoir est devenu un haut lieu de bordel. Conséquence : les travailleurs et visiteurs sont emmerdés et désabusés à longueur de journée par des contrôles inopinés.Pire, les hommes du Capitaine Sanogo ne parlent plus le même langage. La semaine dernière, ils ont failli en venir aux mains à cause des intérêts personnelles et sordides. De quoi donner raison à ceux qui ont estimé que la question du Nord n’est pas en réalité la motivation réelle du coup d’Etat. Si non, comment comprendre qu’un mois après le 22 mars, la gestion de la crise dans le septentrion est relayée au second plan devant le partage du pouvoir. En réalité, le Capitaine est un oiseau de mauvais augure qui a mis le pays à terre après des pillages estimés à des milliards de nos francs.

Un mystérieux SMS envoyé à Dioncounda Traoré

Un cadre de l'Adema, qui se trouve présentement dans les mailles de la justice, aurait envoyé un SMS à Dioncounda Traoré. C'est rumeur circule actuellement en ville. Ce message disait: 150 millions F CFA à préparer pour l'opération. De quelle opération s'agissait-il ? En tout cas, il paraît que c'est la réponse à cette question qui est à la base de l'interpellation de ce haut cadre de la ruche.

Une sale affaire de diamant libérien ou ivoirien

Sur ce même cadre de l'Adema, détenu à la BIJ (Brigade d'investigation judiciaire), après un bref passage à la Sécurité d'Etat, pèserait le soupçon de participation à une entreprise de blanchiment de diamant d'origine libérienne ou ivoirienne. Comme on le sait, le diamant en provenance du Libéria, où sévissait l'une des guerres civiles les plus atroces du continent, transitait par la Côte d'Ivoire afin d'être vendable sur le marché mondial. Ce qui n'était plus possible quand ce pays est lui aussi entré en guerre. Pour écouler le diamant libérien ou ivoirien, il fallait donc trouver des papiers d'un autre pays prouvant que le précieux métal était d'origine de ce pays. Le Mali dans ce cas précis. C'est ce qui se raconte en ville. En même temps, des voix s'élèvent pour parler " d'enlèvement " d'un honnête citoyen qui n'a rien fait. Espérons qu'il en soit ainsi. Sinon ce que raconte la rumeur est susceptible d'être qualifié de crime de blanchiment, de complot contre la suûreté de l'Etat.

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