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États-Unis : Donald Trump reconnait le droit des drummers devant le Congrès américain après un an de mandat à la tête du pays
Publié le jeudi 1 fevrier 2018  |  Le Pays
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Le président américain vient d’avoir un an de mandat assez mouvementé. Comme à l’accoutumée, il a tenu hier mercredi devant le Congrès américain un discours rassembleur, mais ce fut aussi le lieu de faire le bilan de ses une année de mandat et de ses projets. Donald Trump, le président le plus controversé des États-Unis à cause de ses prises de position, a demandé aux Américains et plus explicitement au parti d’opposition à un dépassement de leur différence afin de marcher sur la même voie, celle du développement des États-Unis. Ce discours fut également l’occasion pour Trump de faire le bilan de sa première année de mandat au cours duquel deux millions (2 000 000) d’emplois ont été créés, il a fait un grand pas dans la lutte contre le groupe État islamique, le principal groupe terroriste qui étend son action sur ces pays.

Ce discours fut également l’occasion pour le milliardaire américain d’aborder la question de l’immigration, la question de Jérusalem, du terrorisme voire de la Corée du Nord. Sur l’immigration, Donald Trump s’engage à naturaliser environ deux millions (2 000 000) de jeunes clandestins ; ces jeunes connus sous le nom de drummers. Car comme il le dit : « Tous les Américains sont des drummers. » En ce qui concerne Jérusalem, nous ne sommes pas sans savoir que Trump a érigé ce pays comme capital d’Israël. Cette décision a engendré des polémiques dans le monde jusqu’à ce que l’ONU décide d’intervenir en collectant la décision de ses États membres par vote. La majorité a voté pour le non.

Cependant, Trump a montré sa volonté d’arrêter de soutenir tous les pays ayant voté contre cette décision des États-Unis. Ces pays sont dès lors vus par le président américain comme des ennemis, mais tout compte fait, ça lui fera des manques à gagner.

Il s’est également prononcé sur le terrorisme sur lequel il montre sa volonté déterminante de maintenir la plus grande et la plus dangereuse prison des États-Unis, le Guantanamo, dont le président sortant, Barack Obama, avait annoncé la fermeture, ouverte.

Enfin, le milliardaire américain s’est longtemps étendu sur les États qui concurrencent les États-Unis, qui menacent ses intérêts, sa sécurité dans le monde. Il les a qualifiés d’États voyous. En tête de ces États, la Corée du Nord : « Autour du monde, nous faisons face à des régimes voyous, des groupes terroristes, et des rivaux comme la Chine et la Russie qui menacent nos intérêts, notre économie et nos valeurs. »

En conséquence, il se montre déterminant à renforcer davantage les capacités de l’armée américaine pour qu’elle devienne une puissance incontestable dans le monde. À cet effet, il demande au Congrès de voter des crédits nécessaires afin de permettre la reconstruction et la modernisation de cette armée en arsenal nucléaire.

Ces propos sur la politique internationale montrent que le milliardaire commence à comprendre les relations diplomatiques, mais il convient d’accorder moins de crédits à ce qu’il dit puisque c’est un homme indécis ; un homme dont les décisions peuvent changer du jour au lendemain. Ce phénomène est-il lié à un oubli de sa part ? Aurait-il une sorte de fuite de mémoire ? En tout cas, il convient d’en méditer, car un chef d’État doit montrer le bon exemple en se montrant fidèle à ses promesses, mais aussi et surtout en s’ouvrant aux autres.

Par ailleurs, comment comprendre que ce soit maintenant que le président américain s’engage à reconnaitre le droit des drummers, des gens qu’il qualifia de « merdes » ? Tout compte fait, il a intérêt à revoir son commerce avec les autres nations, car le développement d’une seule nation compte peu. Tous les États doivent s’entraider pour donner au monde un développement raisonnable. Nous l’invitons à réfléchir davantage sur sa position sur l’accord de Paris comme il vient de le faire avec les clandestins.

Fousseni TOGOLA, journaliste-blogueur à Doniblog

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