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Édito: Une Armée qui recouvre graduellement de ses cendres.
Publié le jeudi 1 fevrier 2018  |  l'aube d'afrique
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L’Armée Malienne vient de fêter ses 57 ans d’existence, laissée pour compte à cause de certains traités injustes pour son existence au profit des groupes djihadistes séparatistes qui ont surgi du néant à partir des Années 1990. Ces groupes, au lieu d’être matés comme sous le régime des indépendances ont été amenés à la table de la négociation qui ne cesse de tendre la main davantage pour des consensus qui sont défavorables aussi bien pour le gouvernement que les citoyens maliens. Les accords de Tamanrasset et d’Alger, sûrement faits pour affaiblir l’Armée Malienne afin de déstabiliser le pays aux profit de ceux qui sont à la base de la création de ces groupuscules rebelles, pour assouvir leur soif à leur gré, les ressources minières et pétrolières dans le nord du pays. Les accords de Tamanrasset du 6 janvier 1991, signés sous médiation algérienne dans cette ville, par le colonel Ousmane Coulibaly, chef d’état-major général des armées du Mali et Iyad Ag Ghali qui dirigeait les insurgés Touaregs, visaient à mettre un terme à la rébellion touarègue de 1990-1991. Ils ont entraîné la démilitarisation des régions de Kidal, Gao et Tombouctou, les trois régions du Nord, à savoir 3 797 000 km2. Après ces accords, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad se scinda en plusieurs groupes : le Front populaire de libération de l’Azawad (FPLA), l’armée révolutionnaire de libération de l’Azawad (l’ARLA) et le Mouvement populaire de l’Azawad (MPA) d’Iyad Ag Ghali

Si les dirigeants en ces temps-ci n’avaient pas compris la politique de positionnement géopolitique de nos soit disants pays amis, il est clair et net maintenant dans tous les esprits que les intentions néocolonialistes de l’Ouest ne sont plus un secret pour personne, avec des preuves irréfutables à l’appui. Comme le disait le chef suprême des armées à l’ occasion du 57me Anniversaire de l’Armée, les conditions de vie des FAMA doivent être améliorées avec l’acquisition de plus de matériels et de stratégies. Il n’est pas à négliger que l’Armee doit être souveraine, à savoir: avoir ses services secrets uniquement pour le Mali. Les informations concernant la collaboration avec les Armées étrangères doivent être filtrées à la discrétion de l’Armée Malienne. Ou se trouve l’intelligentsia de notre Armée si toutes nos stratégies de défenses sont élaborées par une armée étrangère qui ne mise que sur ses intérêts dans notre pays? Comment regagner sa souveraineté sous contrôle de forces étrangères ? Des questions qui méritent une réponse pour faire renaître graduellement les FAMA de leurs cendres après les échecs et des pertes énormes en vie humaines accusées pendant plus de 2 décennies. C’était une certitude Que Ibrahim Ag Bahanga était le nouveau Pablo Escobar du Sahara. Le propre d’un desperado, étant de vivre en marge des lois et d’être toujours prêt à s’engager dans des entreprises violentes et désespérées. Ibrahim Ag Bahanga n’avait plus à prouver qu’il en était un et un vrai. Cinq ans après la signature du Pacte national et alors que régime démocratique battait son plein, il s’est fait signalé en 1997, par la prise en otage d’agents électoraux et de militaires. En marge des lois et était toujours prêt à s’engager dans des entreprises violentes et désespérées. Au cours des 5 années passées, la multiplication des attaques terroristes comme celles perpétrées le 25, 26 et 27Janvier sur les populations civiles et les camps militaires a réclamé beaucoup de pertes en vie humaines.



La Rédaction
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