Après la conférence de presse de lancement de la semaine d’alerte de la presse lundi dernier, ce fut un sit-in hier Mercredi devant la Maison de la presse. Sur place, un manifeste élaboré pour la circonstance a été lu par Ami Sanogo Directrice de publication du Journal «L’Inter de Bamako», membre du MPV. C’était devant la Maison de la presse en présence d’un parterre de journalistes.
29 Janvier 2016- 29 Janvier 2017, cela fait exactement 2 ans que notre confrère Birama Touré a disparu. Depuis lors, aucune nouvelle ! Les autorités n’ont nullement pu faire la lumière sur la situation .Aujourd’hui, un mouvement est né et œuvre pour la protection des journalistes contre les violences et dont les activités sont sabotées par le régime.
Absence remarquée des officiels maliens. Qui a peur de ces dossiers ?
Une conférence de presse a été organisée lundi dernier pour lancer les activités, suivie hier Mercredi d’un sit-in pour attirer l’attention des autorités.
Malheureusement l’on a vu la moindre trace des autorités administratives encore moins politiques. Et, pourtant il ne s’agit point d’une question de politique ou d’incitation à la violence. Que cache réellement cette troublante disparition ?
La semaine d’alerte de la presse contre les violences n’a en effet enregistré la présence d’aucune autorité officielle. Et pourtant ce n’est pas les correspondances et invitations qui ont fait défaut. Pourquoi donc ?
A titre d’exemple, ont été invités : le Ministre de l’Economie Numérique et de la communication, département de tutelle, le Ministre des Droits de l’homme, le Ministre de la justice, garde des sceaux, le Ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile… A ce lot s’ajoutent l’Assemblée nationale, les Ambassades, entre autres.
Massassi