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Le chef de file de l’opposition face aux médias: Soumaila Cissé ne s’est-il pas vêtu du manteau de successeur d’IBK ?
Publié le vendredi 2 fevrier 2018  |  Infosept
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© aBamako.com par Momo
Présentation des vœux de l’URD
Bamako. le 30 janvier 2018 Le Président du parti de l’URD Soumaïla Cissé a organisé une conférence de presse pour présenter ses vœux a la presse
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C’est devant une salle remplie de militants et cadres des partis politiques de l’Opposition, des membres de la société civile et un parterre des hommes de médias que le chef de file de l’opposition a présenté ses vœux de nouvel an. Il en a profité pour passer au crible toutes les tares de la gouvernance sous IBK et donné un aperçu de ce qu’il compte proposer aux Maliens en vue d’une alternance.

L’on a rarement vu le chef de file de l’Opposition dans une telle posture guerrière. Soumaila Cissé a martelé dans son discours que le peuple malien a soif : soif de justice, de sécurité, de croissance et de stabilité : « Depuis pratiquement quatre ans, notre peuple attend toujours que l’Etat affirme son autorité et qu’il prenne ses responsabilités régaliennes. Notre peuple réclame à juste titre la sécurité, le respect des lois et une justice égale pour tous, a-t-il dit. Pour M. Cissé, il nous faut aussi une stabilité étendue à l’ensemble du pays pour que le gouvernement puisse agir et que son action puisse être transparente et évaluée par le citoyen ou en son nom, comme on peut le souhaiter dans une démocratie. Il poursuit en disant que le peuple exige que la croissance économique profite à tous et non exclusivement à un clan, alors que des pans entiers de la société triment dans la misère. En somme, « Notre peuple réclame tout simplement un Etat qui protège et qui construit l’avenir », a-t-il ajouté.

Pour le chef de file de l’Opposition, président de l’URD, les élections de 2018 sont une occasion pour le peuple de réaliser l’alternance dans les conditions de transparence pour éviter à notre pays une crise post-électorale aux conséquences incommensurables. A ses dires, « 2018 peut être l’année du sursaut. Le régime sortant est dans l’obligation d’organiser des élections, libres et indépendantes, sous peine de prendre la responsabilité historique de laisser le pays plonger dans le chaos ». Pour ce faire, il propose l’organisation des élections à date échue et la présence des observateurs internationaux.

En somme, la présentation des vœux du chef de file de l’Opposition avait l’allure d’une mise en garde pour non seulement le respect du calendrier électoral, mais aussi et surtout pour des élections transparentes crédibles dont les résultats seront acceptés par tous les acteurs.
Youssouf Sissoko
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