La 14 e édition du Festival sur le Niger (FSN) a été officiellement lancée hier jeudi 1er février sur les berges du fleuve Niger. La cérémonie de lancement était présidée par le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Walet Intalou en présence du promoteur du FSN, Mamou Daffé, et les autorités régionales.
Du 1er au 4 février 2018, la ville de Ségou accueille la 14 è édition du Festival sur le Niger (FSN). Placée sous le thème : « Ségou ville d’architecture », cette 14 e édition du FSN est couplée à la Foire internationale de Ségou. Il s’agit pour la commission d’organisation de cette rencontre annuelle de mettre en valeur la culture architecturale « Bambara » que regorge la 4 e région administrative du Mali. Les quatre jours de cette rencontre culturel et touristique seront marqués par plusieurs activités : un colloque sur Ségou, la caravane culturelle pour la paix, les arts visuels, les expositions, le workshop, le master class. Il faut ajouter des nuits théâtrales, de danse, de contes, des prestations des masques et marionnettes sans oublier les concerts géants sur les berges du fleuve Niger.
Le FSN est d’une importance capitale pour le développement de la cité des Balanzans, en particulier et du Mali en générale, a indiqué le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Nina Walet Intallou. Elle a donné l’entière assurance à la commission d’organisation du soutien des plus hautes autorités du pays.
Comme les précédentes, cette 14 e édition est magnifié par la présence de plusieurs pays africains et d’ailleurs. Les organisateurs n’ont pas oublié l’aspect sécuritaire. Un dispositif sécuritaire mixte composé de la police, de la gendarmerie, de la garde et la protection civile, est mobilisé pour la quiétude de l’ensemble des participants.
Selon le maire de la commune urbaine de Ségou, Nouhoum Diarra, le Festival sur le Niger est devenu une tradition de la ville de Ségou, c’est pourquoi, dira-t-il, malgré le contexte sécuritaire difficile, la ville de Ségou s’est engagée à ce que l’événement se tienne. Et d’ajouter que ce festival constitue, de nos jours, un pôle d’attraction des touristes et autres visiteurs. « Il est aussi un cadre idéal de renforcement de la cohésion sociale et de la paix », dira-t-il.