La salle de conférence de l’hôtel de l’Amitié a abrité le lundi 29 janvier une conférence de presse organisée par les responsables du groupe Randgold Ressources Mali Sarl. Objectif : expliquer les activités menées par la société. C’était sous la responsabilité du PDG de Randgold M. Marc Bristow.
Dans ses déclarations liminaires, M. Marc Bristow a indiqué que le complexe minier aurifère de Loulo-GounKoto de Randgold ressources est en bonne voie pour améliorer sa performance record de 2016. « Le développement actuel de nouvelles mines augmenterait la contribution déjà considérable de l’industrie minière à l’économie du Pays », analyse-t-il. Le Pdg a également lancé un appel au Mali à consulter ses voisins pour trouver une solution transfrontalière aux problèmes croissant de l’exploitation minière illégale.
« Si cela devait perdurer les dommages causés aux biens et aux ressources décourageraient les investisseurs mondiaux », prévient-il. A sa suite, le Directeur Général des opérations de l’Afrique de l’ouest Chiaka Berthé a déclaré que le groupe vise une production de plus de 600 000 onces d’or par an. Aux dires de M. Berthé, 95% des 48 000 travailleurs du groupe sont des maliens. Aussi ajoute-il, les mines exploitées par Randgold ont investi 107,1 milliards de dollars. Preuve pour lui que les mines servent à quelques choses pour le pays.
De son côté, le Directeur régional du Groupe pour l’Afrique de l’Ouest Mahamadou Samaké, a souligné l’importance de maintenir un environnement fiscal et réglementaire capable d’attirer l’investissement et le réinvestissement dans le secteur minier. « Il est, donc impératif que l’examen actuel du code minier soit entrepris en tenant compte de cet objectif et que tout changement proposé soit fait en fonction de l’attractivité relative du code par rapport aux pays voisins qui sont en concurrence pour les mêmes dollars dédiés à l’exploration et à l’investissement.
Cela est particulièrement important pour faire face aux défis inhérents à la mise en valeur et à l’exploitation d’une mine dans un pays confronté à des problèmes d’infrastructures comme le Mali avec des difficultés de trouver les réserves d’or de remplacement » a déclaré M. Samaké. Aussi, souligne-t-il, les mines exploitées par le groupe ont versé 1227 milliards de nos francs dans l’économie nationale au cours des vingt une dernières années. Cependant, M. Samaké a fortement condamné la pratique de l’orpaillage. « C’est un phénomène exploitation qui entrave l’exploitation minière », conclu-t-il.