C’est à l’issue du Conseil des ministres de la semaine dernière que la décision de la suspension du maire de la commune VI, Alou Coulibaly, a été rendue publique lors du point de presse hebdomadaire organisé par le ministre Porte-parole du gouvernement, Abdel Karim Konaté dit Empe, qui avait à ses côtés son homologue des Collectivités. Ainsi ce sont trois raisons fondamentales qui ont été évoquées au cours de ce point. Il s’agit d’avoir recruté des agents sans l’avis du conseil communal, d’avoir fait passer une dame comme élue communale tandis qu’elle n’en était pas une et d’exempter certaines attributions de parcelles de Tva, entrainant un manque à gagner de plus de 50 millions Fcfa.
“Tandis que par sa faute, la mairie cumule des impayés de 120 millions Fcfa en consommables” nous confie un agent de la Mairie. Selon lui, ces gens courent tous les jours derrière leur argent sans être remis dans leurs droits, faute de ressources financières. Un autre d’enfoncer le clou en lui reprochant d’acheter, sans l’avis du conseil communal, un véhicule de fonction pour lui-même pour près de 50 millions Fcfa avec un revendeur de véhicule dans la commune.
“Nous pensons que nous sommes dans une équipe et aucune dépense ne doit être faite sans l’approbation du conseil communal” a ajouté un élu communal qui ajoute: “Alou Coulibaly a passé des marchés de gré à gré de plus de 300 millions Fcfa. Sa sanction n’a rien à avoir avec cette histoire de terrain lors du meeting de Sinko, il a été victime de ses propres comportements” soutient un autre élu communal. K.THERA