Le Festival sur le Niger a vécu sa 14e saison du 2 au 4 février. Malgré le contexte de sécurité difficile, la ville de Ségou, à travers les organisateurs, les autorités administratives et municipales, a relevé le défi de l’organisation.
L’ouverture officielle des activités de cette 14e édition du FSN a eu lieu vendredi 2 février au siège de la Fondation du Festival. Elle était présidée par le ministre de la Culture, Ndiaye Ramatoulaye Diallo, accompagnée de ses collègues des Infrastructures et de l’Equipement, Traoré Seynabou Diop, de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Wallet Intallou. Le thème choisi pour cette année était : “Ségou, ville d’architecture”.
Du 2 au 4 février, la ville de Ségou a vibré au rythme du Festival sur le Niger. Désormais inséré dans l’agenda culturel de notre pays, le FSN mobilise chaque année des milliers de participants venus du Mali et d’ailleurs. Pour l’édition de cette année, les organisateurs avaient un programme à la dimension de l’évènement.
“Cette 14e édition a réuni environ 30 000 visiteurs avec plus de 30 nationalités différentes du monde de la culture. Le FSN c’était aussi 76 groupes de danse et de théâtre, de l’exposition d’art”. Le coordonnateur du FSN, Mohamed Doumbia, a salué le soutien des départements de la Culture et de l’Artisanat et du Tourisme pour la tenue de cette édition de 2018.
La tenue de cette 14e édition malgré le contexte de sécurité difficile est la manifestation de la volonté commune à prendre le dessus sur les forces du mal. “Nous apportons ici un démenti collectif vibrant à tous ceux qui semblent n’avoir d’autre but que de mettre le Mali à genoux, de terroriser ses fils et ses filles et de saper systématiquement nos efforts de paix. La résistance culturelle est le meilleur hommage que nous puissions rendre à tous les victimes de l’obscurantisme au Mali, en Afrique et dans le monde entier”, a déclaré le ministre de la Culture.
Pour le succès et l’importance de l’événement, le ministre de la Culture a rendu un hommage mérité aux organisateurs pour leur engagement et leur détermination à maintenir cette rencontre culturelle. Elle a aussi rappelé l’importance du FSN pour le développement socio-culturel et économique du Mali en général et la ville de Ségou en particulier.
D’autres moments forts de cette cérémonie de lancement ont été la signature de convention entre la Fondation du Festival sur le Niger et le ministère de la Culture et la visite guidée du nouvel hall d’exposition des arts “Cheick O. Sissoko”.
Conformément au thème de cette édition, des architectes venus de différents horizons animés des thèmes pour mettre en valeur l’architecture africaine en général et ségovienne en particulier. Combinée au FSN, la Foire internationale de Ségou a été un moment fort du Festival. Elle a permis aux festivaliers de contempler et de s’approprier le savoir-faire artisanal des artisans nationaux et ceux venus d’autre coins du monde.