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Un officiel marocain réagit à propos de l’article sur « un raciste français en service commandé » : « L’accusation faite sur le Maroc est fausse »
Publié le lundi 5 fevrier 2018  |  Le 22 Septembre
Vincent
© Autre presse par DR
Vincent Hervouët
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Les relations supposées ou réelles du journaliste avec le Maroc n’ont rien à avoir avec ses éditoriaux. Les relations Mali-Maroc sont très fortes et Rabat est sincère dans ses relations fraternelles, amicales, historiques avec le Mali

Suite à l’article publié par Ali Keita (un notable de Magnambougou Sokorodji) dans plusieurs parutions de la place, le jeudi 1er février 2018, à propos du journaliste français Vincent Hervouet, intitulé : « Un raciste français en service commandé », un officiel marocain nous a fait part de sa surprise, sa grande stupéfaction et son incompréhension, en « détournant ce débat vers le Maroc ».



En effet, notre interlocuteur ne comprend pas pourquoi l’auteur de l’article cite le Maroc, suite à la publication d’un éditorial d’un journaliste étranger sur le Mali. Pour lui, toutes les accusations sur le Maroc sont fausses. Au lieu, dit-il, de le voir sur les relations Mali-France, le rédacteur de l’article prend un raccourci dans le raisonnement pour en faire Mali-Maroc. Avant de préciser : « Les relations supposées ou réelles du journaliste avec le Maroc n’ont rien à avoir avec ses éditoriaux. Les relations Mali-Maroc sont très fortes et Rabat est sincère dans ses relations fraternelles, amicales, historiques avec le Mali. Rabat ne poignarde jamais un frère dans le dos. L’auteur de l’article se trompe de combat, et il doit se renseigner davantage auprès des autorités maliennes ».

Touché par cet article qui crée « l’amalgame », notre officiel marocain n’a pu s’empêcher de rappeler tous les efforts que Rabat déploie pour accompagner, soutenir et défendre le Mali dans son combat contre les terroristes et le retour de la paix dans un Mali uni, un et indivisible. Il a expliqué que c’est sous la présidence marocaine au Conseil de sécurité de l’ONU en 2012 que des résolutions importantes ont été prises en faveur du Mali. De même, le Maroc a vigoureusement agi au niveau de l’UNESCO, à la Conférence islamique pour sauver le patrimoine culturel de Bamako. Ce n’est pas tout.

Sur le plan humanitaire, le Maroc a fait beaucoup pour les Maliens à l’intérieur du pays avec les déplacés et à l’extérieur du pays avec les réfugiés. Sans compter l’hôpital de campagne qui a fait plus de 52 mille consultations, avec souvent des médicaments à l’appui. S’y ajoutent le dédoublement des bourses durant la période de crise et la formation des imams depuis plusieurs années.

D’autres aspects de la coopération entre le Maroc et le Mali s’articulent autour l’insémination artificielle (10 mille vaches), avec comme résultat l’abondance de lait au Mali et les débouchées possibles avec éventuellement des usines de transformation, la formation des techniciens ainsi que la mise à disposition des produits fertilisants.

Notre interlocuteur a volontiers rappelé les deux visites au Mali de sa Majesté le Roi du Maroc (Que Dieu l’assiste), en 2013 et en 2014, lesquels ont permis la réalisation de projets palpables : la Clinique périnatale (unique dans la sous-région), avec des équipements modernes et le Centre de formation professionnel de Sebénikoro.

« La stabilité du Mali, c’est notre stabilité », a-t-il martelé. Avant de poursuivre en ces termes : « Nous avons formé près d’un millier de militaires, afin de soutenir la stabilité du Mali. Notre partenariat avec le Mali est fécond en termes de renforcement de capacités, d’emplois et de création de richesse. Sans oublier l’apport de la société civile marocaine. Vous comprenez pourquoi je trouve que le manque de confiance relevé dans l’article est gravissime ».

Enfin, notre narrateur veut croire que ce sont des gens « jaloux de notre coopération », qui concoctent des articles qui prêtent à confusion, qui sciemment font de l’amalgame, pour jeter le doute sur un partenariat dynamique, au moment où la signature d’un Accord de défense est prévu entre les deux pays. Pour lui, le contexte n’est pas anodin au moment où encore plusieurs projets sont ficelés et doivent être approuvés par les deux gouvernements. L’officiel marocain est sûr d’une chose : un article de presse ne pourra jamais mettre en doute l’excellente coopération qui lie les deux pays.

Elhadj Chahana Takiou

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