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ELECTIONS 2018: Les stratégies des assoiffés du pouvoir
Publié le lundi 5 fevrier 2018  |  L'Observatoire
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© aBamako.com par momo
Marche de l’opposition
Bamako, le 01 octobre 2016 Des milliers de personnes ont pris part ce matin à la marche de l’opposition pour dénoncer la gestion du pays
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Ceux qui s’affichent trop pressés pour avoir le pouvoir veulent induire le Gouvernement en erreur en lui demandant d’organiser des élections coûte que coûte. Ces attitudes démesurées des adversaires du Régime ne sont pas du goût du Peuple malien qui s’interroge, d’ailleurs, anxieusement sur leurs réelles intentions par rapport à toutes les réalités qu’est en train de traverser ce pays au plan sécuritaire principalement. Oui à la tenue des élections. Mais il ne s’agit pas de faire de n’importe quoi ou d’aller à des élections non acceptables par tous, non transparentes et crédibles. Non, il ne faut pas céder aux pressions de ces assoiffés du pouvoir qui ne soucieront point du sort de nos compatriotes, de la situation du pays dès qu’eux ils atteignent leurs objectifs qui ne sont que d’être au pouvoir ou dans un Gouvernement. En tout cas, ces avides du pouvoir n’inspirent aucune confiance auprès du Peuple souverain.





Rappelez-vous de cette phrase prononcée par IBK lors de sa visite à Sikasso où il a dit ceci : « Je ne suis pas fou du pouvoir, mais fou du Mali ». Cette phrase résume en elle seule tout le souci du Président de la République à construire la Nation Mali, et cela lentement mais sûrement, objectivement, démocratiquement et avec la participation et dans l’intérêt de tous les enfants de ce pays.

Car, son patriotisme et son amour pour le Mali, reconnus de tous, ne doit pas remis en cause en aucun cas. Le premier acte de patriotisme qu’il a posé et connu de tous est d’accepter sa défaite lors de la présidentielle de 2002 où il s’est classé 1er à l’issue du 1er tour, mais renvoyé en 3e position dernière les candidats ATT et Soumaïla Cissé.

Cependant, il a accepté et s’est conformé au verdict de la Cour constitutionnelle de l’époque ; car, son objectif ultime n’a jamais été « le pouvoir pour le pouvoir » mais pour servir le Mali, pour le Bonheur des Maliens. Ses partisans étaient prêts à en découdre avec les organisateurs de ce scrutin pour rétablir, ce qu’ils appellent, la vérité au profit de leur candidat. Mais, IBK leur avait dit ceci : «Le Mali compte plus que ma personne ».

Autrement dit, il est préférable pour lui de préserver la quiétude sociale de la Nation que d’alimenter des crises post électorales aux conséquences incalculables. Donc, il a accepté ce classement et a appelé ses partisans à voter pour le candidat ATT au second tour. Ce qui a permis à ce dernier à rempiler en 2002.

Cet homme qui est venu au pouvoir par voie des urnes, peut faire les mêmes concessions pour préserver la quiétude de ses compatriotes. C’est de là que réside son souci de sécuriser d’abord le pays avant la tenue des élections.

IBK a, à plusieurs reprises, affirmé sa ferme volonté d’organiser des élections à la bonne date et dans des conditions démocratiquement transparentes.

Mais, malgré toute sa preuve de bonne foi, les avides du pouvoir le harcèlent et poussent à la violation de la Constitution en criant leur impatience sur tous les toits en lui prêtant toutes les intentions. Pour eux, la situation sécuritaire du pays demeure n’est point préoccupante. Or, rien ne présage, à l’heure qu’il est, que le délai constitutionnellement prévu ne serait pas respecté. Pour l’instant, les préparatifs vont bon train ; mais, seulement, eux ils sont pressés puisqu’ils sont avides, assoiffés du pouvoir.

Donc, concernant la Présidentielle de 2018, précisément, le Gouvernement malien et la Communauté internationale sont en train de tout mettre en œuvre pour débarrasser le pays des terroristes qui font des attaques ciblées par endroits. Ce, afin de permettre à tous les Maliens de voter librement et en toute sécurité. Et c’est primordial. Mais, chez les assoiffés du pouvoir, il s’agit d’aller vite à la sale besogne ; c’est-à-dire à des élections à tout prix, coûte que coûte. Mais qu’est ce qui fait courir l’opposition politique ? Se soucie-t-elle du bien-être et de la Sécurité des Maliens ?

Donc, qu’on nous arrête avec ces querelles inutiles. Car, c’est à ce prix seulement que notre processus démocratique va sortir grandi davantage.

Ambaba de Dissongo

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