La composante Air de l’armée a acheminé lundi deux de ses nouveaux hélicoptères NH90 Caïman au Mali, où ils prendront dans quelques semaines du service au sein de la force onusienne qui tente d’aider les autorités locales à restaurer leur autorité sur un immense territoire en proie à de fréquentes violences.
Ces deux appareils – des NH90 en version de transport tactique (TTH) – ont été embarqués à bord d’un avion-cargo géant, un Antonov An-124 russe de location, qui s’est envolé en début d’après-midi de leur base d’attache, Beauvechain, a constaté l’agence Belga.
L’avion devait rallier Bamako, la capitale malienne, en six heures environ.
Les hélicoptères, qui n’ont subi qu’un «démontage minimal» selon l’expression d’un officier, seront ensuite remontés et testés. Ils doivent ensuite rejoindre par la voie des airs la base de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) à Gao (nord) où ils s’intégreront au sein d’un détachement allemand avec l’objectif d’être opérationnels le 1er mars.
Le contingent belge comptera une cinquantaine d’hommes, dont deux équipes spécialisées d’évacuation médicale et des membres d’équipage armés, un nouveau concept appelé «Air Mobile Protection Team».
Ce premier engagement opérationnel des Caïman – ils ont été réceptionnés en octobre 2013 – devrait durer de quatre à six mois, a précisé lundi le commandant de la base de Beauvechain, le colonel Danny Vandenberk.