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Éducation en Afrique: Dakar, la comédie continue !
Publié le mercredi 7 fevrier 2018  |  Le Démocrate
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Enfin de semaine dernière, la capitale sénégalaise a abrité le forum mondial sur l’éducation en Afrique. Au cours de cette énième édition, ce sont les mots du Président ghanéen Nana Akoufo Ado qui ont résonné de par le monde. Et qui méritent d’être vantés comme seules et véritables solutions pour l’éducation en Afrique.

Comme n’a pas eu peur de le dire Nana Akoufo Ado « L’Afrique n’a pas besoin de soutien, elle a suffisamment de richesse pour financer l’éducation de ses enfants. ». Au-delà des mots, il est important pour chaque africain, africaine de comprendre que cela ne doit pas être un choix mais une obligation. Aucune nation sérieuse ne peut confier l’éducation de ses enfants aux autres. Un adage de chez nous dit « la main qui reçoit est toujours au-dessous de celle qui donne ». Comment est-ce possible qu’un Etat puisse bâtir l’avenir de ses enfants avec de la charité ? Tout le monde sait que celui qui donne son argent aura son mot à dire. Si jusqu’à demain des pays comme les notre sont en retard c’est parce qu’on leur impose une langue, des programmes scolaires. Nous sommes obligés d’enseigner à nos enfants des choses que nous-mêmes ne croyons pas vrai, de les enseigner nos défaites mais de venter la victoire de nos ennemis d’hier et d’aujourd’hui, de nous ridiculiser, salir le nom de nos ancêtres tout en glorifiant le colonisateur et l’impérialiste. Par ce que nous recevons de l’argent de l’autre, nous sommes obligé d’étudier sa langue, de communiquer par sa langue, et nous faisons la promotion de ses valeurs alors qu’au même moment nous dégradons les nôtres. Pourtant nous avons suffisamment de richesse comme l’a dit myster président. Nos richesses sont énormes en Afrique, au Mali particulièrement. Cependant, elles sont très mal gérées par une classe d’Homme qui se sont accaparés du pouvoir et qui ne servent que leurs sordides intérêts. Si le Président et son gouvernement diminuait leur salaire et avantages, si nos contrats d’exploitations miniers et autres sont renégociés correctement, si les détournements et surfacturations cessent. Nous verrons tous qu’il y’a assez d’argent pour financer l’éducation de nos enfants. L’épisode sénégalais de cette classe réajustée à 28 élèves pour plaire aux yeux de Macron est une honte de trop pour le peuple Africain. La réalité nous le savons tous : les classes des écoles publiques sont pleines à craquer. L’Etat préfère laisser la prolifération des écoles privées pour permettre à certains politiciens et parents de politiciens à s’en mettre pleins les poches au lieu de faire de mettre fin aux détournements au sommet de l’Etat.



I.B 124 le panaf

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