Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Indicateur Renouveau N° 1483 du 2/5/2013

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Crise politique au Mali : La Copam sur pied de… révélations
Publié le vendredi 3 mai 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© aBamako.com par as
Meeting de protestation de la Coordination des Organisations Patriotiques du Mali (COPAM)
Samedi 7 juillet 2012. Bamako. Stade Mamadou Konate. Meeting de dénonciation de l`attitude de la CEDEAO dans la gestion de la crise malienne. Hamadoun Amion Guindo, president de la COPAM


 Vos outils




« Nous nous engageons à démasquer le président de la République par intérim et son clan du FDR ». C’est la promesse faite lors d’une conférence de presse par la Copam. C’était le mardi le 30 avril 2013 à la Maison de la presse.

L’objectif principal de cette conférence était de faire connaitre au peuple malien la position de la Copam sur les sujets d’actualité ; à savoir : les élections de juillet 2013 (les dissensions tournent autour de la prorogation de l’état d’urgence jusqu’au 6 juin 2013), la crise du Nord (situation à Kidal) et l’installation de la Commission dialogue et réconciliation.
La conférence a été animée par Younouss Hamèye Dicko, président de la Copam, Mohamed Tabouré, porte-parole, et Rokia Sanogo, membre de l’organisation. La Copam ne cesse de dénoncer les abus de l’ancien régime et son système.

Or, ce système fait allusion au FDR duquel est issu le président intérimaire et dont les élites sont désormais considérées « bourgeoises » de la classe politique au Mali. C’est dans ce climat ridicule et de prise de position de la part du président intérimaire que la Copam rappelle au président de la République son rôle d’impartialité au service du peuple malien.
Selon le président de la Copam, Pr. Younouss Hamèye Dicko, le maintien de l’état d’urgence jusqu’au 6 juin empêche l’opposition de faire campagne, par contre permet à ceux du FDR de faire le tour des pays voisins pour se capitaliser le vote des Maliens réfugiés. Ils n’ont cure de l’état d’urgence !

« Sinon, les vraies raisons de la prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 6 juin sont purement politiques : en premier lieu, mettre la Copam dans une camisole de force et tenter de l’intimider en second lieu, museler les forces vives et la démocratie dans l’ensemble du pays ; enfin et surtout permettre aux milliardaires du FDR de circuler dans les pays voisins pour acheter les votes et les consciences des réfugiés », a expliqué le président de la Copam.
Quant à la tenue des élections à la date indiquée, la Copam se dit partante quelles que soient les conditions.

Pourtant, il y a du scepticisme et des inquiétudes quant à la tenue réelle de l’élection présidentielle en juillet 2013 et le président de la Copam s’interroge : « Comment M. le président de la République, comment mesdames et messieurs du FDR, vous demandez à vos compatriotes d’aller voter quand le territoire est occupé et quand Kidal est devenu la chasse gardée d’un mouvement indépendantiste ? Président Dioncounda, pourquoi notre armée n’est pas à Kidal ? Dites-le au peuple souverain ! »

S’agissant de la Commission dialogue et réconciliation, la Copam continue d’exiger la dissolution de cette structure qu’elle qualifie d’unilatérale et arbitraire, mise en place par le président par intérim, Dioncounda Traoré.

Karamoko Coulibaly, stagiaire

 Commentaires