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Vidéo d’un viol collectif au Mali : une enquête est ouverte
Publié le mercredi 7 fevrier 2018  |  Jeune Afrique
Monument
© aBamako.com par Momo
Monument de la Paix (Bamako)
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La diffusion sur les réseaux sociaux de la vidéo d'un viol collectif commis par un groupe de jeunes ayant agi à visages découverts a secoué le Mali. Les associations réclament de la justice qu'elle agisse rapidement pour juger les auteurs du crime.

On ne sait pour l’instant que peu de chose sur la vidéo. Impossible de savoir où, ni quand elle a été tournée. Ces images, sur lesquelles on distingue quatre assaillants en train de commettre un viol sur une jeune femme, ont choqué le pays. La vidéo circule « depuis vendredi 3 février 2018 sur les réseaux sociaux, notamment Facebook et Whatsapp », précise une lettre conjointe de dix organisations de défense des droits de l’Homme envoyée au procureur général de Bamako.

La victime n’a pour l’instant pas portée plainte, mais en attendant, les associations se mobilisent . « Ce n’est pas évident pour les jeunes dans notre société de s’exprimer sur ce sujet. Nous avons identifier cette vidéo sur les réseaux et nous l’avons transféré immédiatement à un contact à la brigade des mœurs », explique à Jeune Afrique Kansourou Bathily, porte-parole du collectif Les Amazones qui a lancé un appel à témoin pour soutenir la victime. « On va tout faire pour que l’affaire ne soit pas étouffée », ajoute-t-elle.

« Une enquête a été ouverte et confié à la Brigade des mœurs de Bamako qui collaborera avec d’autres service de la Police Judiciaire », affirme le parquet. Les auteurs encourent 5 à 20 ans de prison selon la loi malienne.

Un fléau ravageur
Les organisation de défense des droits de l’homme mobilisée dans l’affaire espèrent une enquête efficace et une réponse ferme de la justice malienne. »C’est un phénomène trop présent, le viol devient banal. Il n’y a pas assez de sensibilisation. Les gens pensent que dans la plupart des cas “c’est probablement la fille qui l’a un peu cherché”. Il faut que les jeunes comprennent l’on ne peut pas violer à visage découvert impunément », s’agace Me Moctar Mariko, président de l’Association malienne des droits de l’homme.

... suite de l'article sur Jeune Afrique

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