La Structure Donilab a organisé le samedi 3 février 2018, à son siège sis au quartier Sotuba de Bamako, la cérémonie de clôture de la 1ère édition de Teliman du programme d'incubation de startups. Le programme aura généré près de 30 heures de formation délivrées à plusieurs jeunes, environ 90 heures d'accompagnement, 420 heures de préparation et d'administratif.
La cérémonie a enregistré la présence du président de Donilab, Tidiane Ball, du représentant du ministère de l’économie numérique et de la communication, Hamidou Togo, du représentant de l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique au Mali, Idrissa Fané, du président de la faitière des incubateurs, Mohamed Keïta et d’autres personnalités.
«Je suis heureux que la dizaine de jeunes entrepreneurs qui a bénéficié des services de Donilab soit aujourd'hui, plus proche de réussir, chacun pour ce qui le concerne, son projet. Notre programme d'assistance aux créateurs d'entreprises aura permis de se former et de mettre en œuvre des compétences fortes acquises dans les domaines suivants: Business Plan, Marketing et développement commercial, Droit, finances et fiscalité de l'entreprise.
Il aura généré près de 30 heures de formation délivrées, environ 90 heures d'accompagnement, 420 heures de préparation et d'administratif », c’est en ces termes que le président de Donilab, Tidiane Ball a commencé ses mots de bienvenue. Avant d’ajouter que le montant de financement moyen nécessaire pour lancer ces projets tourne autour de la dizaine de millions soit un besoin de financement cumulé de près de 100 millions. « Je souhaite maintenant m'adresser aux Jeunes Startuppers, mes jeunes sœurs et frères, vous avez appris ici, énormément de choses. Il faut maintenant les mettre en œuvre et passer à l'échelle.
Les sacrifices que vous avez accomplis jusque la sont certes grands, mais ils ne sont en rien en comparaison de ce que réussir exigera de vous. Vous devez donc être prêts mentalement à relever ce défi », a-t-il dit. Selon lui, la cérémonie de clôture n'a pour objectif que de fermer la page de l'apprentissage pour en ouvrir une nouvelle, non pas de l'accélération, mais celle de la propulsion vers le succès.
« Ce sont là les raisons pour lesquelles, en dépit des couts élevés induits par la gestion de ce programme qui ne reçoit aucun fonds public et qui ne vit que des libéralités des fondateurs, nous avons décidé de poursuivre cette initiative pour que la jeunesse de notre pays puisse prendre gout à l'entreprenariat, pour que la peur de l'échec ne soit plus un obstacle à la créativité constatée des jeunes maliens, pour que les entreprises et les startups deviennent la véritable cheville ouvrière d'un Mali réellement émergent », a-t-il conclu. Après l’allocution du président de Donilab, les jeunes ont présenté leur projet respectif. Il ressort de certaines présentations que le niveau d’étude est bas au Mali. En outre, l’incompétence de certains fonctionnaires dans l’administration malienne a été fortement décriée.