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Bamako : Les conducteurs de Motos tricycles (Katakatani) en grèves de 48 heures à partir de ce matin
Publié le jeudi 8 fevrier 2018  |  Le Pays
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© aBamako.com par Momo
La ville de Sikasso
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Le célèbre chroniqueur Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath a profité de son émission ‘’carte sur table ‘’, le mardi 6 février 2018, pour faire passer l’interview des conducteurs des motos tricycles. Ceux-ci prévoient une grève de 48 heures qui débute ce matin. Les raisons de la grève : la cherté du prix des vignettes et l’interdiction des Katakatani sur huit voies principales de la ville de Bamako.

Dans son explication, Daouda Traoré, un des conducteurs de motos Katakatani dévoile sans tabou les raisons de leurs grèves. Il a insisté sur la cherté du prix de la vignette. Il affirme que le prix de vignettes des motos tricycles (Katakatani) est le même que celui des véhicules. A ses dires, l’Etat n’a même pas fixé un prix unique pour ces motos tricycles.

« Il n’y a pas un prix unique pour les vignettes des motos Katakatani. Il y a une vignette qui coute 63 000 FCFA, une autre qui coute 43 500 FCFA et celle des vieilles motos coute 33 000 FCFA », a-t-il révélé. Pour lui, tous leurs maux ont commencé récemment avec l’arrivée du président IBK car au temps d’ATT, la vignette ne coutait que 12 000 FCFA ; en ce temps aussi, les conducteurs n’avaient aucun problème avec les policiers.
Au-delà de la cherté des vignettes, les conducteurs de motos Katakatani se plaignent de l’interdiction de leur circulation sur huit voies principales de la ville de Bamako.

Elles sont entre autres : la voie qui mène à Sebenikoro ; la grande voie qui mène à l’aéroport ; le premier pond …

Quant au 2ème point, aux dires des conducteurs, ils n’ont accès qu’entre 10 heures et 15 heures. « Ces voies sont celles sur lesquelles nous avons beaucoup de marchés. Avec cette interdiction, nous passons souvent la journée sans même transporter une marchandise », a-t-il déploré.
Aux dires des plaignants, ces conditions que l’Etat leur impose obligent certains d’entre eux d’abandonner ce travail pour d’horizons inconnus. « Nous sommes 25 000 conducteurs de Katakatani dont 17000 chefs de Familles. Avec cette cherté du prix des vignettes et ces interdictions, comment peut-on travailler et prendre nos familles en charge ? », s’est-il interrogé.

Les points de réclamations
Aux dires de Daouda Traoré, leur premier point de réclamation est la réduction du prix de la vignette des motos tricycles(Katakatani) à 15 000 FCFA. « Nous réclamons un prix unique ,15 000 FCFA pour toutes les motos tricycles, nouvelles comme vieilles », a déclaré le porte-parole des grévistes.
Le second point de réclamation, c’est la liberté de circulation de ces motos Katakatani sur toutes les voies principales sur lesquelles elles sont interdites et la résolution de leurs problèmes avec les policiers.

Boureima Guindo
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